Des employés contractuels des Centres d’Enfouissement Techniques (CET) de la wilaya de Mila ont organisé avant-hier, dimanche 30 juillet, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya. Ils étaient plusieurs dizaines de femmes et d’hommes à prendre part à la manifestation. Approchés sur les lieux, certains d’entre eux nous diront : « Nous revendiquons notre droit à l’intégration, conformément aux orientations du président de la République. Des centaines de contractuels comme nous ont été permanisées, pourquoi pas nous ? ». Les protestataires ont scandé des slogans contre ce qu’ils appellent « la marginalisation et la politique des deux poids, deux mesures ». A ce propos, l’un d’eux affirme : « Beaucoup de nos collègues, contractuels au départ, ont été intégrés aux personnels des CET. D’autres ont été affectés aux secteurs de la fonction publique et ils y ont été intégrés. Alors que nous, on nous refuse toujours l’intégration dans notre secteur. Et même des établissements relevant de la fonction publique, comme les écoles et les hôpitaux, n’ont pas voulu de nous ». D’autres protestataires exigent, en outre, l’intégration par effet rétroactif (soit depuis la promulgation des textes officiels portant politique d’intégration des employés contractuels en 2022), et la comptabilisation des années de travail passées sous contrat dans le calcul de la retraite. Nos interlocuteurs affirment qu’ils ont plusieurs fois protesté contre cette « marginalisation et cette persécution », ces deux dernières années, en vain. Aussi, menacent-ils de radicaliser leur mouvement au cas où leur voix ne serait pas entendue cette fois-ci. Signalons que le nombre des employés encore sous contrat dans les CET de la wilaya est de l’ordre de 157, à se fier aux chiffres fournis par nos interlocuteurs.
Kamel B.
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