Le directeur de l’hôpital El-Bir de la cité Boudraâ Salah, Rafik Bendaoud, a tenu une conférence de presse avant-hier, lundi 30 juillet, dans son bureau et en présence des responsables de quatre syndicats représentant le corps médical et administratif de l’établissement.
A la tête de la structure sanitaire depuis quatre ans, le responsable a expliqué d’emblée que cette structure de santé publique est devenue une institution médicale modèle qui dispense des prestations médicales de qualité dans un bassin de population considérable. « Après le passage de la Covid-19, toutes les activités ont repris et la cadence a augmenté permettant d’effectuer une moyenne de quatre interventions chirurgicales par jour et, dans des conditions normales, ce nombre peut aller jusqu’à neuf. Ainsi, on arrive à une moyenne mensuelle de 200 opérations programmées et ce, en plus des urgences. Malgré le manque de certains médicaments, les équipes pratiquantes ont relevé le défi en maintenant le rythme du programme établi, alors que, parallèlement, l’administration faisait de grands efforts pour garantir la disponibilité des médicaments indispensables à cette activité », a-t-il poursuivi. Le conférencier a ajouté que le service des urgences accueille quotidiennement plus d’une centaine de malades et, annuellement, le nombre global des patients atteint facilement le nombre de 70.000. En résumé, Bendaoud a fait un tour d’horizon pour présenter l’évolution des activités médicales dans tous les autres services avant de déboucher sur le sujet essentiel ayant justifié, à ses yeux, la tenue de cette conférence de presse. Il s’agit du conflit existant entre l’administration et les représentants de la section du Syndicat Algérien des Paramédicaux (SAP) ainsi que le tout nouveau syndicat national des corps communs qui le harcèleraient depuis un certain temps par des écrits hostiles publiés à travers Facebook. D’emblée, le directeur a soutenu que les accusations portées contre lui sont, sans exception, dénuées de tout fondement. « Malheureusement, il se trouve que ce harcèlement de la part de syndicalistes qui prétendent exiger mon départ, a déteint négativement sur les activités des équipes médicales et administratives », a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’il a tenu informées toutes les autorités locales ainsi que la tutelle de la direction de la Santé sur toute évolution de la situation, en exhibant le dernier écrit représentant un long rapport justificatif et explicatif qu’il venait d’adresser en date du dimanche 30 juillet 2023 au wali de Constantine. Bendaoud a ajouté que les responsables du SAP, qui seraient allés jusqu’à le menacer au téléphone, selon ses dires, n’ont pas réussi à « le mettre au pas » et l’amener à céder à leurs revendications illégales. Il a pris à témoin les représentants des quatre syndicats présents qui tous, l’un après l’autre, ont confirmé que la situation au sein de l’établissement ainsi que leurs relations avec la direction sont tout à fait normales, démentant ainsi les allégations du SAP.
A. Mallem
Partager :