Le nouveau pôle de l’université Mohamed Chérif Messâadia de Souk-Ahras est prêt pour accueillir les cours dès la rentrée 2023-2024. C’est ce qui a été avancé par les responsables chargés du projet et ceux de l’institution. Cet ensemble infrastructurel qui vient de s’ajouter à celui implanté en amont de la ville, dans la localité dite M’Riss plus exactement, est, rappelons-le, doté d’une capacité d’accueil de 8.000 places pédagogiques et de 4.000 lits. « Tous les travaux concernant le quota des 5.000 places pédagogiques sont réalisés à 98 %. Quant au quota restant, c’est-à-dire les 3.000 autres places, sa réception ne saura dépasser la fin de l’été en cours », a affirmé Mohamed Boumehras, directeur des Equipements publics. « Ceci va certainement lever la pression sur l’ancien pôle, sachant qu’au moins trois facultés y seront transférées, à savoir celle des sciences humaines et sociales, celle des lettres et celle des sciences économiques. L’autre avantage du nouveau pôle est, comme il est situé juste en face de l’ancien, de faciliter le déplacement des étudiants et des enseignants de l’un vers l’autre », a renchéri Noureddine Mahrez, vice-recteur. « Ce nouveau pôle va nous rendre un grand service dans la mesure où les effectifs des étudiants vont connaître une véritable boum à la prochaine rentrée. N’est-ce pas que nous attendons plus de 2.500 nouveaux inscrits, hormis les transférés ? Cela va effectivement permettre de désengorger un peu l’ancien pôle qui commence à accuser un trop-plein. Ceci dit, vu la vocation agropastorale de la wilaya, notre souci majeur est de parvenir à adapter au mieux les profils de formation aux réalités intrinsèques de la région. Nous œuvrons, parallèlement, à offrir aux étudiants autant qu’aux enseignants les meilleures conditions de travail et de séjour pour les résidents », a soutenu Nora Moussa, la rectrice. Il importe de préciser que le nouveau campus comprend une bibliothèque centrale de 2.000 places, un resto U’ de 1.000 places ainsi qu’un hôtel pour les enseignants étrangers à la ville.
Hamid Fraga
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