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Conséquence des incendies : Les plages de Béjaïa désertées par les estivants

Les stations balnéaires de la côte ouest de la wilaya de Bejaïa ont perdu de leur splendeur depuis les derniers feux de forêt qui ont touché la région. Ces incendies, faut-il le rappeler, ont causé de nombreuses pertes en vies humaines, des blessés et d’importants dégâts matériels. Outre les conséquences tragiques sur le patrimoine forestier, le secteur du tourisme subit également les répercussions de ces sinistres.

En effet, de nombreux estivants ont été contraints de quitter la région pour se rendre dans d’autres lieux plus sûrs. Les deux plages de Tighremt et Ouaddas, situées dans la côte ouest et qui étaient autrefois les destinations privilégiées des vacanciers, en sont l’exemple parfait. Elles sont désertées depuis deux semaines, contrairement à d’autres stations balnéaires de la wilaya qui connaissant un grand rush en cette saison estivale. Les citoyens ont préféré se tourner vers d’autres localités susceptibles de leur offrir plus de commodités, comme Tichy, Aokas et Souk El Tenine. Soulignons que les régions de Toudja et Beni K’Sila ont été les plus durement touchées par ces incendies dévastateurs. Elles portent désormais les cicatrices de cette tragédie qui a fait perdre au paysage sa splendeur, ce qui dissuade naturellement les visiteurs de s’y rendre et d’y séjourner. « Habituellement, la localité de Ouaddas connaît un grand mouvement à cette période, avec un afflux considérable d’estivants. Mais depuis les derniers incendies, on ne voit pas beaucoup de monde car la majorité des familles qui avaient prévu d’y passer leurs vacances ont déserté les lieux. D’ailleurs, les plages, qui sont souvent envahies par les touristes, ne reflètent plus la même image. C’est désolant de voir ces lieux se transformer en cendres du jour au lendemain », déclare un commerçant d’Ouaddas. Ainsi, la vie reprend peu à peu dans les villages touchés, en attendant que les sites touristiques retrouvent leur éclat d’antan.

Lhacène H.

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