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Relance des projets de développement : La machine est enfin en marche à El Tarf

La deuxième session ordinaire de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) d’El Tarf de l’année 2023 s’est finalement tenue le mercredi 2 août, en présence de tous les concernés, à savoir les élus de cette assemblée, au nombre de 39, le wali, les directeurs exécutifs, les chefs de daïra, les 24 présidents d’Assemblée Populaire Communale (APC) ainsi que d’autres responsables.

Après l’ouverture des travaux par le président de l’APW, le wali, Harfouche Benarar, a pris la parole pour évoquer, chiffres à l’appui, le bilan et les perspectives de développement dans la région. Dans ce sens, il a déclaré que les efforts déployés auprès des instances centrales pour les arbitrages et la volonté de relancer les projets à l’arrêt ou en instance d’être lancés ont été couronnés de succès. L’intervenant fera savoir que la réalisation d’un nouveau Centre d’Enfouissement Technique (CET) dans la commune de Ben M’hidi, pour un coût de treize milliards, va être entamée. Le futur CET aura pour mission la collecte des ordures ménagères de trois communes dont le nombre d’habitants dépasse les 60.000. Il permettra de réduire la pression sur celui de Dréan qui reçoit les déchets ménagers de six municipalités. Le dégel concerne également quatre projets du secteur de l’hydraulique, pour une enveloppe de plus de 165 milliards. Il s’agit tout d’abord d’une ceinture de protection contre les inondations pour la localité de Sidi Kassi, située à Ben M’hidi, pour un coût de douze milliards. Une station d’épuration des eaux usées est prévue dans la localité d’El Frin, sise à Ain Assel, pour une enveloppe de 51 milliards. Une fois concrétisé, ce projet permettra de protéger le lac Oubeïra du déversement des eaux usées. Deux opérations destinées au traitement des eaux usées et à l’assainissement, respectivement à Kebouda (Ben M’hidi) et Matroha (El Tarf), sont également prévus pour un coût global de 80 milliards. Par ailleurs, des études techniques et administratives, d’un coût de cinquante milliards, sont prévues pour alimenter en eau potable les mechtas de la commune de Cheffia. D’autres projets à l’arrêt depuis plusieurs années, à l’image du pôle universitaire et du palais de la culture, seront relancés. En outre, pas moins de 160 opérations, mobilisant une enveloppe financière totale de l’ordre de 160 milliards de développement local, sont inscrites dans le cadre du développement local. Pas moins de 72 autres, d’un coût de  170 milliards, sont prévues dans le cadre du fonds de solidarité. Pour ce qui est des projets relevant du programme sectoriel, le wali a fait état de l’inscription de 45 opérations pour un coût de 370 milliards. Une réévaluation a été réalisée pour 17 projets, pour un montant de trente milliards. Concernant le développement des zones frontalières, visant à améliorer le cadre de vie des populations, un budget de 600 milliards sera alloué pour la réalisation 75 opérations touchant différents secteurs. Il est prévu, aussi, la création de trois petites zones d’activités commerciales dans les communes d’El Tarf, Bouhadjar et El Kala, comprenant 91 lots destinés à promouvoir l’entrepreneuriat et à booster le développement local. S’agissant des incendies du 24 juillet passé, il a été relevé la perte de 420 hectares entre  espaces forestiers et broussailles, ainsi que la destruction de 726 oliviers, 1.200 arbres fruitiers et cent ruches d’abeilles. A ce propos, le wali a fait savoir que les dégâts auraient pu être bien plus graves si ce n’étaient la mobilisation générale, la prise de mesures préventives, le renforcement des moyens d’intervention et la coordination entre les différents acteurs, sans oublier la contribution de la colonne mobile régionale, ce qui a permis d’éteindre ces incendies dans un temps record. Enfin, lors de cette session où pratiquement un seul ordre du jour était inscrit, le budget primitif a été adopté à l’unanimité.

Iheb

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