Le mouvement de la société pour la paix exprime bien de réserves à la demande de notre pays de rejoindre le groupe des BRICS. Certes, le mouvement «soutient et encourage cette «option juste», affirme le vice-président du parti, Ahmed Sadouk Sadouk dans une vidéo partagé sur les réseaux sociaux. Toutefois, cette adhésion exige des «normes importantes au vu de la faiblesse de notre économie», affirme-t-il, trouvant « incompatible» notre PIB de 170 milliards de dinars à celui de 2 trillions de dollars de la Chine. Pour lui, fait remarquer le cadre dirigeant du MSP, être une force influente et acceptée au sein de cette organisation importante nécessite des «changements et des réformes structurelles, financières et économiques au plan local». Des préalables qui permettront, selon le dirigeant du MSP de faire l’économie de l’expérience de l’accord d’association avec l’union européenne et éviter que notre pays «ne devienne un marché pour les pays du BRICS». Car, estime-t-il, l’Algérie «doit tirer profit de cette adhésion au vu de ses atouts, géostratégiques .Notamment avec la Chine et la Russie qui veulent prolonger leur présence en Afrique mais l’Inde et le Brésil peuvent contrarier cet objectif, eux qui ont d’autres normes économiques».
A.K.
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