Sur décision de la wilaya d’El Tarf, la deuxième étape du processus de relogement prévue à Chebaita Mokhtar a été reportée au mois de septembre 2023. Il s’agit de 400 unités qui seront remises à leurs bénéficiaires dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire.
Pour rappel, la première étape avait permis à plus de 300 familles des cités de Tlili, Fedaoui, Montville et Boukhris de rejoindre leurs nouveaux logements. Elle avait toutefois été entourée de beaucoup de précautions. D’importants moyens humains et matériels ont été mobilisés et un dispositif sécuritaire a été mis en place pour parer à toute éventualité. A ce propos, un responsable désigné pour superviser cette opération dira que celle-ci a été plus difficile que celles effectuées à Echatt, Besbes et Drean. En effet, si dans l’ensemble, les habitations sont allées aux personnes qui les méritaient, d’autres postulants se sentant lésés n’ont pas manqué d’exprimer leur colère. Ils ont alors introduits des recours que la commission spécialisée a promis d’étudier au cas par cas. A souligner que parmi les protestataires ayant vu leurs bâtisses démolies, certains n’ouvraient pas droit au relogement, la numérisation ayant permis dedémontrer qu’ils avaient bénéficié par le passé d’un logement ou d’un lot de terrain. Par ailleurs, selon certains citoyens exclus de ces listes, ces dernières comporteraient des noms de personnes aisés, d’autres exerçant des professions libérales rentables ou ayant bénéficié d’une aide de l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de l’Entrepreneuriat (ANADE) et ne faisant pas partie du recensement de 2007. Leur moyens leur permettent de prétendre à un Logement Social Participatif (LSP) ou promotionnel, là où des familles en situation de précarité ont été refoulées, estiment-ils. En somme, les protestataires crient à l’injustice.
Iheb
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