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Animation estivale à Annaba : La ville retrouve son lustre d’antan

Après la pandémie de la Covid-19 qui a eu des retombées négatives sur tous les aspects de la vie sociale pendant un peu plus de deux ans, voilà que les choses reprennent progressivement leur cours normal en matière d’animation à la Coquette, également qualifiée à juste titre de perle de l’Est. La saison estivale oblige, la ville a renoué avec ses visiteurs qui affluent des quatre coins du pays, sans oublier notre communauté installée à l’étranger et les touristes qui arrivent d’autres pays, tels que la Tunisie. Pour prendre conscience de l’étendue de cette affluence humaine, il suffit de se rendre sur la corniche, où la brise marine vous enveloppe de bonheur. Que ce soit sur le Cours de la Révolution, au cœur des quartiers populaires, du côté des cités Safsaf, des Quatre Chemins, de la Colonne et du 08 mai 1945, l’ambiance est la même. Un grand nombre de personnes continue de flâner jusqu’aux premières lueurs du matin. Sur la corniche, les gens, en famille ou en groupes d’amis, s’installent sur le sable, apportant leurs propres affaires ou louant une table avec des chaises. Ils partagent un repas, prennent du thé et dégustent des boissons fraîches à volonté. De leur côté, les restaurants sont complets, et il faut parfois faire la queue pour savourer une pizza ou un bourek annabi. Les glaces sont également très prisées par les promeneurs. En somme, les affaires marchent très bien en ces jours de vacances, et chacun en aura pour son argent. Les lieux d’hébergement tels que les dortoirs et les hôtels, affichant pourtant des prix élevés, sont archicombles. Des particuliers parviennent également à tirer leur épingle du jeu en louant des appartements et des villas. Dans cette ambiance conviviale, le déploiement de la police en tenue ou en civil est palpable afin de parer à toute action malveillante de la part de délinquants et d’assurer la tranquillité et la quiétude des familles, ainsi que de toutes les personnes qui fréquentent la corniche et autres espaces populaires. « Pourvu que ça dure ! », dira un passant. « Une opportunité pour que la Coquette attire davantage de visiteurs », renchérit un autre. En tout état de cause, et malgré certaines insuffisances et lacunes, comme l’absence de transport la nuit pour ceux qui n’ont pas de véhicule, c’est la sécurité et la tranquillité qui doivent primer pour tous ceux qui sont en quête d’évasion.

Iheb

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