Avec le retour du transport par bateau des voyageurs à d’Annaba, le port renoue avec le phénomène des harraga. En effet, alertés par l’équipage du navire à passagers de la compagnie maritime nationale Algérie Ferries, concernant la présence de passagers clandestins à son bord, les éléments de la Marine nationale sont intervenus dans la soirée d’avant-hier, mardi 8 août, sur le bateau de voyageurs « El-Djazair II », quelques minutes après avoir levé les amarres depuis la nouvelle gare maritime, apprend-on de source crédible. Selon la même source, il s’agit de deux harraga qui ont été découverts cachés dans la cale du bateau, lequel a fait, pour la circonstance, une halte à quelques milles marins du port afin de remettre les deux clandestins à une frégate des garde-côtes. Ils ont été ramenés muni-militari à bon-port et une enquête a été diligentée pour déterminer comment ils ont pu accéder à bord du navire. Selon notre source, la complicité est évidente. D’ailleurs, depuis le retour du trafic des navires de voyageurs à partir du port d’Annaba, ce n’est pas la première fois qu’on signale des tentatives de traversée clandestine. D’après des bruits de couloirs, plusieurs clandestins auraient réussi à s’infiltrer à bord du bateau « Tarik Ibn-Zyad », qui avait accosté le 14 juillet dernier au port d’Annaba en provenance de Gênes (Italie). Dans le milieu des harraga, il se murmure qu’une vingtaine d’aventuriers a réussi de manière remarquable à participer à la traversée Annaba-Gênes !
B. Salah-Eddine
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