Un an après la suspension des activités de l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de l’Entrepreneuriat (ANADE), anciennement connue sous le nom d’ANSEJ, les jeunes porteurs de projets commencent à perdre patience en attendant que ce dispositif reprenne du service. Lors d’une conférence de presse qu’il a conjointement animée avec le ministre de l’Enseignement supérieur, Yacine El Mehdi Walid, le jeune ministre de l’Économie de la Connaissance, des Startups et des micro-entreprises, s’est montré déterminé à rétablir l’ordre au sein de cette agence nationale. Dorénavant, seuls les jeunes universitaires et les titulaires de diplômes d’État, ayant suivi des cycles de formation initiés par les incubateurs universitaires pour l’entrepreneuriat, sont éligibles à l’aide financière octroyée par l’État dans le cadre de ce dispositif de soutien, a-t-il tenu à marteler. Et d’expliquer que l’objectif est de maximiser les capacités et les compétences, en terme d’entrepreneuriat, des bénéficiaires de ce dispositif. Ainsi, il a été décidé de mettre en place un barème de notation des projets présentés, lit-on dans le communiqué de presse du cabinet du ministère mentionné précédemment. C’est à la suite d’un constat établi par les services de la direction générale de l’ANADE, que le ministre a pris la décision de réagir en prenant une batterie de mesures pour faire face à une situation devenue ingérable, selon les termes d’un cadre de cette agence étatique. Un autre objectif poursuivi par le ministère de Yacine Walid est de mettre fin aux complicités qui ont marqué pendant des années le traitement des dossiers déposés par les jeunes entrepreneurs à cette agence nationale, dont le sort dépend, il convient de le rappeler, du gouvernement et du prochain conseil des ministres, croit-on savoir. C’est dans un souci d’objectivité et de transparence que ces mesures s’inscrivent, lit-on toujours dans ledit document. Il y va même de la crédibilité de l’Etat. À cet égard, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n’a cessé de rappeler aux membres du gouvernement la nécessité d’encourager les jeunes qui souhaitent réellement créer leur startup ou micro-entreprise et s’engager dans des projets innovants et bénéfiques pour l’économie nationale. D’où l’importance de la convention signée, en marge de cette conférence de presse, par l’ANADE avec la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique, relevant du département de Kamel Baddari, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Quoi que l’on puisse dire, dans ce sillage, le dispositif ANADE est, plus que jamais, appelé à reprendre ses activités sur des bases saines et transparentes.
M. Kherrab
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