Implantée dans un espace isolé, en contre-bas du collège Abdelhamid Bendjemil et mitoyenne du récent jardin d’enfants de la pinède, sis cité Zeghdoudi Slimane à Guelma, la maison de l’environnement, réceptionnée depuis bientôt deux années, est restée étrangement fermée, pour des raisons indéterminées. Cette infrastructure, véritable joyau censé apporter un impact indéniable à ce secteur, n’a toujours pas ouvert ses portes. Des riverains du voisinage, occupant des logements au sein de bâtiments collectifs, ont jugé opportun de se rapprocher de notre journal pour déplorer cette situation qui perdure. Mohamed, un sexagénaire, retraité d’une société nationale, déverse sa colère : « Cette maison de l’environnement est investie chaque nuit par des personnes qui s’adonnent à la consommation de boissons alcoolisées et de stupéfiants. Nous avons saisi maintes fois les responsables locaux qui n’ont pas réagi à notre requête. De ma fenêtre, j’assiste, impuissant, à des incursions nocturnes et je me demande ce que font les gardiens affectés à cette structure. Dernièrement, des inconnus ont arraché et emporté un battant du portail métallique, la laissant ouverte aux quatre vents à des énergumènes qui ont causé des dégâts et brisé des vitres. En ma qualité de citoyen intègre, je me fais un devoir d’attirer l’attention des autorités locales sur ce laisser-aller qui perdure au grand dam de la population ». D’autres interlocuteurs abondent dans le même sens et s’indignent quant à cette gabegie, puisque les milliards investis dans ce projet n’ont rien apporté à ce secteur, pourtant vital. Ils s’étonnent du silence affiché par le directeur de wilaya de l’Environnement, car ils estiment qu’il est inconcevable que ce trésor soit livré à lui-même. De toute évidence, la société civile s’est impliquée et il appartient aux autorités locales de prendre en charge cette légitime requête citoyenne.
Hamid Baali
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