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Fruit d’une collaboration locale algéro-chinoise : Le Pitaya, ou quand l’exotisme pousse à Skikda

Une étape historique a été franchie, mercredi 9 août, avec la première commercialisation à Skikda du fruit du dragon, également connu sous le nom de Pitaya. Ce fruit exotique a été mis en vente au prix de 2.000 dinars pour la deuxième catégorie. La ferme agricole algéro-chinoise, implantée dans la zone de Béni Béchir, est à l’origine de cette production novatrice. L’introduction de ce fruit, méconnu sur le marché national, a suscité un vif intérêt parmi les citoyens de Skikda, Azzaba et El Harrouch. Les responsables à la tête de l’initiative ont observé une réaction plutôt timide de la part de la clientèle, principalement composée de curieux venus découvrir ce nouveau fruit exposé sur les étals des marchés. La majorité des consommateurs a opté pour l’achat d’une ou deux pièces seulement. Cette tendance s’explique d’une part par le coût élevé du produit, oscillant entre 2.000 et 2.500 dinars le kilo et d’autre part par la curiosité et le désir de découvrir la pitaya, avant de décider d’adopter le fruit ou non. Selon les commerçants, qui ont acquis une petite quantité directement de la ferme productrice, leur démarche visait essentiellement à familiariser les clients. Malgré son coût élevé, les citoyens manifestent un vif intérêt pour le goût et les avantages nutritionnels du fruit du dragon. Il est important de noter que certains connaisseurs, en particulier ceux ayant collaboré avec des entreprises chinoises de la zone industrielle de Skikda, sont conscients des bienfaits de ce fruit pour la santé. Le propriétaire de la ferme, l’ingénieur agronome Mohamed Labidi, a déclaré à la presse que les premières estimations de récolte pour la saison en cours pourraient atteindre une tonne, une production supérieure à celle de l’année précédente. Une amélioration du rendement résultant de la mise en production de trois nouvelles serres, et du fait que la culture peut se prolonger jusqu’à décembre. Il a également précisé que le produit a été mis en vente dans plusieurs autres wilayas, dont Alger, Constantine et Sétif, pour les fruits de deuxième catégorie. Cependant, la première catégorie a été exclusivement vendue à Alger, à 4.500 dinars le kilo. Il est à signaler que le fruit du dragon est considéré comme l’un des fruits les plus chers au monde, en raison de ses vertus pour la santé.

Djamel Dib

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