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Dessalement de l’eau de mer en Algérie : Un engagement fort de  Tebboune

Les caprices de l’hydrogéologie et de la pluviométrie ont « planté » l’Algérie dans un coin du globe où de longs épisodes de sécheresse  se succèdent, particulièrement ces deux dernières décennies, faisant de l’eau véritablement le « précieux liquide ».  Fort heureusement que notre pays se déploie d’Est en Ouest sur 1200 kilomètres de côte, un atout qui permet le recours, ‘qui deviendra de plus en plus intensif , à la technologie de dessalement de l’eau de mer, laquelle est en train de s’avérer comme une alternative stratégique du Gouvernement face au spectre des robinets secs. Le dessalement, pour rappel, fait partie des 54 engagements du président Tebboune, alors candidat à la présidentielle, portant justement sur la mise en place de conditions pour assurer   l’alimentation en eau potable des habitants de toutes les régions du pays.   Et ce n’est certainement pas un simple hasard si dans le programme de la visite du Premier ministre  hier à El Tarf, il y a cette halte significative sur le chantier de la réalisation d’une station de dessalement d’eau de mer dans la commune de Berrihane .Une occasion pour Aimene Benabderahmanne de rappeler « les engagements du président » par rapport à cette problématique du stress hydrique et d’assurer que le recours au dessalement de l’eau de mer est « un impératif imposé pat les conditions climatiques actuelles ».Avant d’ajouter, en parlant de démarche du Gouvernement, dans le cadre du programme du président de la République, que « l’Algérie a adopté une stratégie nationale visant à assurer l’alimentation en eau potable à travers la réalisation de cinq (5) stations de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de production de 300.000 m3/jour chacune ».Aujourd’hui, l’Algérie a fait du chemin dans l’acquisition et la maitrise de la technologie du processus de dessalement, un point mis en exergue par le Premier ministre dans son échange avec les techniciens de la station de Berrihane en qualifiant l’expérience algérienne d’«  excellente ».   Le déplacement, hier, du Premier ministre à l’Est du pays se veut en fait comme un prolongement dans l’espace et dans le temps de la toute récente sortie du président Tebboune dans les wilayas d’Alger, Tipasa et Boumerdés, toutes placées sous l’angle de la question de l’eau et la façon d’y apporter des réponses concrètes et urgentes et prennes. En posent la première pierre de la station de dessalement de Cap Djinet dans la wilaya de Boumerdés, le président Tebboune avait alors expliqué que   “l’Algérie pouvait se procurer des stations clés en mains, mais par souci de préserver les recettes et richesses du pays, elle a préféré les réaliser localement, ce qui a effectivement été fait grâce à l’intégrité de nos cadres. Nous sommes fiers des réalisations de nos entreprises, et très satisfaits de l’étape à laquelle nous sommes arrivés”. Il  s’agit désormais de poursuivre sur le même élan pour atteindre le taux de 80% de couverture de l’approvisionnement des citoyens en eau, en vue de préserver les eaux souterraines, selon l’objectif fixé par le président Tebboune.                                     

H.Khellifi.

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