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Spéculation sur les légumes secs à Annaba : L’Etat doit frapper fort et vite !

Ces dernières semaines, plusieurs hausses de prix ont été constatées pour divers produits du commerce. Les lentilles s’affichent désormais à 440 dinars par kilo, les haricots blancs à 350 dinars et le pois chiche atteint également les 440 dinars le kilo. Même le riz blanc et le riz basmati ne sont pas épargnés, avec un retour à 460 dinars par kilo. Ces tarifs excessifs pratiqués par certains commerçants sans scrupules et avides d’argent donnent le vertige aux consommateurs et aux petites bourses, qui redoutent de devoir encore plus restreindre leurs dépenses face à ces nouveaux prix affichés. La consommation de légumes secs a quant à elle diminué pour deux raisons majeures : les prix élevés et la saison. En effet, durant l’été, ces produits rencontrent moins de succès, car ils sont davantage consommés en hiver. Malheureusement, cela n’a pas empêché la flambée de leurs prix. Plusieurs mises en garde ont été émises par les directions du Commerce et des opérations de contrôle, ont été menées dans certains établissements, tandis que d’autres sont encore en cours, dans le but de dissuader les vendeurs qui profitent injustement des acheteurs. Cependant, depuis une dizaine de jours, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant des contrôleurs de la direction du Commerce du chef-lieu de la wilaya, en train d’effectuer des vérifications des prix d’achat en gros et des prix de détail dans des supérettes ainsi que des magasins d’alimentation générale. L’équipe chargée du contrôle a été surprise de constater des différences entre les prix affichés sur les rayons et les prix figurant sur les tickets de caisse. Cette « ruse » est très courante, comme l’ont confié les membres de l’équipe de contrôle, qui n’ont pas hésité à prendre des mesures et à établir des mises au point avec les propriétaires. Les produits susmentionnés ne sont pas les seuls à être concernés. En effet, même le prix des bouteilles d’eau minérale ou d’eau de source, qu’elles soient de grand ou de petit format, est désormais fixé à cinquante dinars pour les grandes et à trente dinars pour les petites. De même, le prix d’une tasse de café pressé est actuellement de cinquante dinars. À l’heure actuelle, certains riverains ne peuvent s’empêcher de spéculer sur quel autre aliment ou produit pourrait également subir cette hausse de prix.

K. Khadidja Rayenne 

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