Célébrations de la Journée du moudjahid à Annaba : Honneurs à trois anciens maquisards 

Dans une initiative louable, les responsables de l’Organisation nationale des moudjahidine d’Annaba ainsi que de celles des enfants de moudjahidine et des enfants de chouhada, ont rendu visite avant-hier, jeudi 17 août, à trois anciens maquisards. Cette initiative est intervenue à l’occasion de la Journée nationale du moudjahid. La délégation des trois organismes susmentionnés ainsi que de la direction des Moudjahidine de la wilaya d’Annaba, s’est rendue aux demeures des MM. Rahmani Hachemi, Foughali Hafsi et Belalem Mouldi. Les rencontres avec les anciens moudjahidine et leurs familles ont été chaleureuses et l’ambiance était festive et détendue. « C’est un plaisir de rencontrer ces personnes qui ont changé l’histoire et ont redonné à l’Algérie une nouvelle vie », a estimé un membre de la délégation. Des cadeaux symboliques ont été offerts aux concernés, qui n’ont pas caché leur émotion devant cette démonstration de respect et de gratitude. À relever qu’à l’occasion de cette Journée nationale, la direction des Moudjahidine de la wilaya d’Annaba ainsi que la société civile, préparent un programme riche pour la célébration de la date symbolique du 20 août. Des conférences et des expositions sont au menu des activités. À rappeler que la célébration de la Journée nationale du moudjahid représente la commémoration du double anniversaire de l’offensive du nord constantinois et du congrès de la Soummam datant respectivement du 20 août 1955 et 1956. C’est une occasion de tirer des enseignements de la leçon donnée par les aïeux à la France coloniale en réussissant, à travers leur génie et la plateforme de la Soummam, à mettre sur pied une stratégie bien ficelée. La plateforme de la Soummam est un moment historique crucial qui a mis en place les véritables institutions de la Révolution. Pour ce qui est de l’offensive du nord constantinois, il s’agissait d’un acte de bravoure conçu par le chahid Zighoud Youcef, afin de désenclaver les Aurès et de montrer au colonisateur l’implication collective du peuple dans l’entreprise révolutionnaire.

Z. A.