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Retombées de l’ouverture du dernier tronçon autoroutier : Le poste frontalier d’El Ayoun pris d’assaut par les touristes

Il est connu que lors de déplacements, nous privilégions toujours les bons plans et les raccourcis. C’est en effet une réalité qui n’a échappé à personne, depuis l’ouverture du tronçon de l’autoroute Est-ouest, s’étendant de Dréan à Khenguet Aoun, relevant de la commune d’Ain Assel, sur une distance de 84 kilomètres. Pour ceux qui ne le savent pas encore, cette autoroute se termine là où commence le chemin de wilaya, d’une longueur de treize kilomètres, qui débouche directement sur la ville d’El Ayoun. Á partir de là, le poste frontalier du même nom, n’est qu’à trois kilomètres, et à seize kilomètres de celui d’Oum Teboul. Ainsi, le choix des touristes et des personnes se rendant en Tunisie est rapidement fait. Au poste frontalier d’El Ayoun, d’habitude réservé aux camions et semi-remorques, chargés de marchandises, le passage des personnes se déroulait de manière fluide. Les choses ont cependant changé car désormais les files d’attente se forment dès les premières heures du matin. Ainsi, les responsables des postes frontaliers, notamment les Douanes et la Police des frontières, ont renforcé leurs effectifs afin de réduire le temps d’attente. Le poste frontalier d’Oum Teboul, habituellement très prisé en raison de sa proximité avec la ville du même nom et de celle de Tabarka, une fois entré sur le territoire tunisien, ne suscite plus autant d’engouement depuis la mise en service de l’autoroute Est-ouest sur 84 kilomètres. Un autre facteur, non négligeable, est le temps nécessaire pour atteindre les postes frontaliers. Une seule heure de trajet suffit désormais, alors qu’auparavant, en empruntant les routes bien connues, telles que les routes nationales 44, 84 et 84 A, il fallait deux heures et demie de route depuis Dréan pour atteindre les postes frontaliers. Ainsi, tous ceux qui empruntent la nouvelle autoroute, depuis d’autres wilayas du pays, poursuivent leur trajet sur cette section. Fini donc les nombreux ralentisseurs que l’on trouvait à travers les nombreux villages et villes traversés.

Iheb

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