Le transport en commun, quel que soit le moyen de déplacement utilisé : bus, taxi, fourgon aménagé ou train, a indéniablement un impact sur l’économie d’une région, voire d’un pays. Si pendant la journée, il est facile de se déplacer ici et là pour ceux qui ne possèdent pas de véhicule, les fins de journée posent problème. Dans ce contexte, on peut clairement observer la frustration qui se lit sur les visages et se reflète dans les files d’attente qui se forment dans les endroits bien connus du centre-ville d’Annaba. Que ce soit du côté de la gare ferroviaire, de la rue Asla Hocine ou d’El Hattab, c’est le même spectacle qui se répète presque chaque jour. Cela est compréhensible le vendredi, étant donné que c’est un jour de repos, mais en dehors des rares taxis en service, il reste très difficile de se déplacer en bus en cas de nécessité. Ce sont, bien sûr, les agglomérations situées à la périphérie de la ville et au-delà qui en souffrent le plus. Cette pression sur les transports profite aux clandestins qui prennent le relais pour transporter les gens à un moment où les chauffeurs de taxis mettent les freins. Il est également important de noter que les prix fluctuent en allant crescendo au fil de la nuit. De nombreuses personnes regrettent également de ne pas pouvoir rester aussi longtemps qu’elles le souhaiteraient avant de rentrer chez elles en raison des problèmes de transport. Enfin, il serait apprécié que des services de permanence soient mis en place dans les transports en commun, à l’instar de ce qui se fait avec les pharmacies.
Iheb
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