Les habitants de la cité Bachetarzi, située sur les hauteurs de Constantine, estiment que l’assiette de terrain choisie par la commune pour la construction d’une école primaire leur appartient de droit. Ils auraient empêché l’entrepreneur chargé du projet de débuter les travaux, le forçant ainsi à replier son matériel et à quitter le site. En réponse à ces obstacles, les responsables de la commune envisagent de recourir à la procédure de réquisition de la force publique afin de démarrer le projet. Abdelhakim Lafouala, vice-président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Constantine, a affirmé à la presse que « les habitants de la cité Bachetarzi dans le secteur d’El Berda n’ont pas le droit de s’opposer à la réalisation de cette école primaire ». Il a souligné que ce projet est d’utilité publique et vise à satisfaire un besoin éducatif pour les enfants de la cité. De plus, ce projet a été demandé à maintes reprises par ces habitants au fil des années, a-t-il ajouté. Et d’annoncer que ses services organiseront une visite sur le terrain en compagnie du responsable du contentieux pour rencontrer les contestataires et leur demander de fournir des preuves juridiques à l’appui de leurs revendications. Si ces contestataires ne peuvent pas prouver leur propriété du terrain revendiqué et continuent malgré tout à entraver le projet, la commune envisage de lancer la procédure de réquisition de la force publique pour commencer les travaux. L’école de catégorie D prévue sera construite à l’emplacement choisi, tout comme l’entrée de la cité Bachetarzi. Ce dernier projet a également progressé avec la réalisation de l’étude architecturale par les experts de la délégation urbaine de Ziadia, suite à l’allocation d’un budget d’environ un milliard de centimes pour ce projet.
M.
Partager :