Traitement des déchets à Bejaïa : Les projets de décharges s’accélèrent 

La wilaya de Bejaia vient de voir certains projets, liés au secteur de l’environnement, dégelés au cours de ces dernières semaines, en attendant leur concrétisation. Une nouvelle qui vient à point nommé, au moment où l’on assiste à la prolifération des décharges sauvages dans plusieurs localités de la wilaya de Bejaia, ainsi que dans les communes côtières de l’Est et de l’Ouest de la wilaya, à l’instar de Beni K’Sila, Bejaia et Aokas, qui ont souvent eu un impact sur l’environnement et l’image des villes touristiques. En effet, il s’agit des projets du Centre d’Enfouissement Technique (CET) de Tinebdar, ainsi que de la décharge contrôlée d’Akbou, pour lesquels le lancement des projets est prévu prochainement. C’est ce qu’a annoncé le directeur de l’environnement de la wilaya, Chawki Khalil, en affirmant : « La wilaya de Bejaïa a bénéficié du dégel de deux projets, à savoir le CET de Tinebdar ainsi que la décharge contrôlée d’Akbou. D’ailleurs, les procédures administratives ont déjà commencé, notamment la régularisation foncière des terrains appartenant aux privés, afin qu’ils soient aptes à accueillir les projets en question ». Le CET de Beni K’Sila a également bénéficié d’un dégel et devrait être concrétisé sur le terrain, afin d’assurer la collecte des déchets des deux communes, de Beni K’Sila et de Toudja, ainsi que de toute la côte ouest de la wilaya. Cette mesure devrait mettre un terme à l’anarchie qui régnait, dans le traitement des ordures ménagères à travers plusieurs communes, en raison de l’absence de CET, due pour rappel à l’opposition citoyenne ces dernières années. En outre, il convient de noter que le CET de Sidi Boudrahem, situé dans la commune de Bejaia, devrait être rouvert prochainement, après avoir subi des travaux de réaménagement, pour qu’il soit mis en conformité avec les normes exigées. Il a été fermé en 2018, sur décision du ministère de l’Environnement, en raison de défaillances constatées dans sa réalisation et surtout en raison de l’opposition des citoyens de certains villages de la commune d’Oued Ghir.

Lhacène H.