Depuis plusieurs semaines, de nombreux consommateurs dans la ville d’Azzaba se plaignent de la qualité du lait pasteurisé, conditionné en sachets, produit par la laiterie Edough d’Annaba. Ils remettent en question non seulement son goût qu’ils qualifient de « douteux », mais également sa valeur nutritionnelle. Cependant, ce produit de large consommation reste très demandé sur le marché, compte tenu de son prix abordable car subventionné. Pour illustrer la « mauvaise qualité » de ce produit, certains consommateurs n’hésitent pas à le qualifier d’« eau blanchâtre », souvent accompagnée d’un goût de terre, anormal, en bouche. Cela malgré les normes en vigueur, qui stipulent qu’un litre de lait doit contenir entre 15 et 20% de matière grasse. Selon certaines sources, cet arrière-goût serait dû au non-respect desdites normes, en matière de dosage de la poudre de lait. En effet, le cahier des charges établi entre l’Office National Interprofessionnel du Lait (ONIL) et les laiteries, exige 103 grammes de poudre subventionnée par litre. Cependant, certaines laiteries réduisent ces doses pour les consacrer à la fabrication d’autres produits laitiers, d’après certains professionnels du secteur. Au cours de l’année écoulée, la production nationale de lait pasteurisé en sachet a atteint 1.5 milliard de litres, selon les données de l’ONIL. Enfin, il est à souligner que le lait en sachet pasteurisé est soumis, par les producteurs, à plusieurs tests et contrôles, dès réception de la matière première (poudre de lait) et en passant par les étapes de dosage et de conditionnement.
- Moues
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