Les estivants, habitués à fréquenter les plages de la wilaya de Skikda, demandent des rotations de transports supplémentaires, spécialement pendant la saison estivale. En effet, ils font face à d’énormes difficultés pour rentrer chez eux le soir, particulièrement ceux résidant dans les villes de l’intérieur, telles que Constantine, Ain Mlila, Guelma, Mila et Oum el Bouaghi. Bien qu’un mince espoir persiste pour les jeunes, qui préfèrent l’aventure en empruntant les grands axes, dont le passage par Constantine est incontournable, les familles ne peuvent pas toujours saisir cette opportunité car les transporteurs affichent souvent complets, ce qui ne résout pas le problème. Toutefois certaines familles optent pour le train, se rendant à la gare ferroviaire à proximité de l’îlot des chèvres, dès 17 heures. De leur côté, les transporteurs expliquent qu’ils sont tenus par un programme de circulation strict, avec des horaires bien définis, qu’ils doivent suivre sous peine de sanctions, voire d’annulation de l’autorisation de transport des voyageurs sur la ligne qui leur est échue. En conséquence, les jeunes des wilayas limitrophes se tournent vers les taxis longue distance ou, à défaut, prennent des taxis clandestins, s’exposant ainsi à différents risques et dangers. En attendant des solutions concrètes, les jeunes et moins jeunes estivants poursuivent leurs périples, bon gré mal gré, vers et depuis les plages des villes côtières. Un employé de la direction du transport de Skikda, qui souhaite rester anonyme, explique que le problème est national, ce qui requiert une solution devant émaner du ministère des Transports. Il suggère d’envisager une extension des heures de service, en particulier pour le transport inter wilayas.
Djamel Dib
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