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Vente à la sauvette de la figue de barbarie à Constantine : L’informel noie le marché et agace 

 En tant que représentants du syndicat des commerçants, nous nous trouvons aujourd’hui entre le marteau et l’enclume », a déclaré d’emblée Laid Bouhenguel, coordinateur du bureau de wilaya de l’Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens (UGCAA). Interrogé, jeudi 17 août, au sujet de l’anarchie commerciale qui règne dans la rue Larbi Ben M’hidi (Trik Jedida) ainsi qu’au centre-ville en général, ce responsable de l’organisation des commerçants s’est exprimé en expliquant qu’il y a, d’une part, les habitants et les commerçants, établis depuis des générations dans cette artère commerciale importante. « Ils nous exhortent à intervenir pour mettre fin au phénomène de l’envahissement par les marchands de figues de barbarie (el hindi) et d’autres produits d’importation, débarqués dans leurs bagages par les porteurs de cabas. Ces vendeurs déploient leurs marchandises jusqu’aux fenêtres de notre bureau. D’autre part, nous avons affaire à ces commerces anarchiques qui ont occupé les places et les voies de passage des grandes rues du centre-ville depuis la fermeture de l’ancien marché du Remblai », a poursuivi notre interlocuteur. Ce dernier affirme que la situation ainsi créée devient presque intolérable et nécessite l’intervention des pouvoirs publics pour libérer le centre-ville du fléau du commerce informel. Celui-ci, outre le fait qu’il défigure l’environnement, seraiten train de s’enraciner et de compliquer la mobilité des citoyens. Au sujet des mesures à prendre pour endiguer ce phénomène, Bouhenguel nous a révélé que le syndicat des commerçants est en train de remettre sur le tapis les propositions d’organisation, découlant des aspirations des habitants et des commerçants présents dans cette rue. Ces suggestions avaient auparavant été soumises aux autorités de la wilaya, afin de transformer cette artère éminemment commerciale en un espace respecté. Cela inclut notamment l’interdiction du marché parallèle, la mise en place d’une sécurité permanente, l’amélioration de l’éclairage et la reconquête de la clientèle perdue suite à la fermeture des stations de bus de Bab El Kantra. Pour rappel, à l’époque, les commerçants de la rue Larbi Ben M’hidi avaient exprimé leur engagement à maintenir leurs commerces ouverts jusqu’à une heure assez avancée de la nuit, tant que les conditions susmentionnées soient garanties, notamment celles liées à l’éclairage et à la sécurité

Mallem

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