Entamés il y a plus de quatre mois, les travaux de réhabilitation du réseau d’assainissement, de réfection des trottoirs et de bitumage de la cité Bekira, en particulier la première tranche, perdurent, au grand mécontentement des riverains. Ce projet ne cesse de susciter la colère tant des habitants que des commerçants. Il suffit d’ailleurs d’y faire un tour pour se rendre compte de l’ampleur des désagréments causés par ce projet inachevé. À chaque chantier, il est vrai, correspondent des désagréments qu’il faut certainement admettre. Cependant, le problème de ce projet résiderait dans la prolongation des travaux, sans considération pour la détresse profondément ressentie par les résidents, en particulier les personnes âgées et les enfants, où la boue et la poussière font désormais partie de leur quotidien. En réalité, la pollution dans cette cité est double : à la fois sonore et atmosphérique. « Quoi qu’il en soit, nous sommes contraints de nous résigner à cette triste réalité », affirme un représentant des riverains. La question qui continue de tourmenter les esprits est la suivante : quand prendra fin ce calvaire ? Au rythme actuel, la réponse à cette interrogation risque de ne pas satisfaire les habitants. Face à cette situation, les résidents ont exprimé leur mécontentement pour dénoncer ces hésitations qu’ils qualifient de cauchemardesques. Malheureusement, ils sont contraints de faire preuve de patience en attendant des jours meilleurs. Tout dépendra, bien évidemment, des entreprises chargées des travaux.
M. Kherrab
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