Selon les explications fournies par les autorités communales de Hamma Bouziane, il est évident que l’aménagement des routes de la première et de la deuxième tranche à la cité de Bekira, attendu avec impatience par les habitants, a rencontré des problèmes techniques ainsi que des problèmes de financement. Ces complications nécessitent l’intervention du wali pour débloquer la situation de ces chantiers qui stagnent, comme celui de la première tranche, à l’arrêt depuis cinq mois après son lancement. Ses travaux, qui ont commencé à un rythme lent et haché, ont fini par susciter le mécontentement parmi les résidents. Ces derniers avaient peur que les trous et les nids-de-poule laissés par les travaux puissent représenter un danger pour leurs enfants qui jouent à proximité. De surcroît, ces obstacles causent des désagréments aux automobilistes locaux. Les habitants de la deuxième tranche ont expliqué que les travaux de ce chantier avaient subi plusieurs interruptions, la dernière datant d’un mois et demi. Cette interruption récente a été provoquée par un incident survenu sur la conduite principale des eaux usées. Ceci a ajouté aux désagréments, notamment une fosse de réparation qui représente un danger pour les enfants et les odeurs nauséabondes émanant de la canalisation endommagée, contraignant les riverains à garder leurs fenêtres fermées. Suite à l’interpellation des habitants, le maire de Hamma Bouziane, Réda Boutemina, a affirmé que toutes les mesures ont été prises pour que l’entreprise responsable de la réparation de la canalisation endommagée réactive ce chantier ainsi que l’aménagement de la route à partir d’aujourd’hui, samedi 26 août. En ce qui concerne l’aménagement des rues de la deuxième tranche, situées au-dessus de la mosquée, Boutemina a indiqué qu’un autre obstacle avait émergé et retardé le début des travaux. Il s’agissait d’un problème d’assainissement initial réalisé avec du ciment moulé, ce qui a considérablement augmenté les coûts. Un rapport a été soumis au wali à ce sujet, afin de solliciter une aide financière pour aménager les routes de cette seconde tranche, car le coût estimé de l’opération avoisine les cinq milliards de centimes. La commune seule ne peut pas supporter une telle dépense.
Mallem
Partager :