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Hausse des prix à la consommation à Annaba :La tomate cédée à deux cent dinars

De mémoire de ménagère et de fellah, le kilo de tomates fraîches n’a jamais atteint un prix aussi démesuré. En effet, affiché entre 180 et 200 dinars le kilo, ce prix a fini par donner le tournis à la clientèle. Selon des agriculteurs, la culture de la tomate industrielle pour cette saison n’a pas couvert les surfaces habituelles. A cela s’ajoutent les aléas climatiques qui ont considérablement influencé les rendements, bien en deçà des normes habituelles. Étant donné que nous sommes en fin de saison pour la cueillette, c’est le principe bien connu de l’offre et de la demande qui dicte la loi des prix. Pour espérer une baisse des prix, il faudra attendre l’arrivée des tomates en provenance de régions comme Souk Naâmane, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi. Celles du sud du pays arriveront sur les marchés vers le début du mois d’octobre. Cette flambée des prix touche également les pommes de terre, dont le prix a atteint 70 dinars, alors qu’il oscillait entre quarante et cinquante dinars, il y a seulement une semaine. Quant à la laitue, à 180 et 200 dinars le kilo, elle conserve sa place en tête des prix élevés. Concernant les autres légumes, à l’exception des oignons dont le prix varie entre trente et quarante dinars le kilo, le reste, qu’il s’agisse de carottes, de courgettes, de navets ou même de piments doux dont le kilo dépasse les 170 dinars, c’est l’ahurissement chez les clients. Ces derniers se disent totalement déconcertés par cette hausse des prix, que beaucoup imputent à la chaîne de distribution, aux intermédiaires ainsi qu’à la hausse des prix des engrais. Les fruits ne sont pas épargnés de cette spirale infernale des prix. Des tarifs qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses. A titre d’exemple, le kilo de pastèque commence à partir de 80 dinars, tandis que celui du melon est affiché à partir de 190 dinars. Le prix du raisin varie entre 200 et 350 dinars le kilo, selon le choix et la qualité. Les bananes sont cédées à partir de 300 dinars. Les pommes restent coûteuses, atteignant jusqu’à 400 dinars le kilo. Pour ce qui est des viandes blanches, le kilo de poulet a dépassé les 500 dinars, et en ce qui concerne les viandes rouges de bœuf, le kilo atteint près de 2.800 dinars. En somme, tous ces prix devraient inciter à la réflexion avant d’acheter quoi que ce soit. Iheb

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