Ça sent le roussi au sein du Club fétiche de la ville riveraine de la Seybouse, à savoir l’USM Annaba. Le club, qui se trouve à quelques encablures du début du championnat, traverse probablement les pires difficultés de son histoire. Ces problèmes sont issus de luttes d’intérêts et d’interférences de toutes sortes, risquant ainsi de conduire le club vers l’abîme. Sollicité par les autorités de la wilaya pour se porter candidat à la présidence du club afin de sauver ce qui peut encore l’être, Nacer Benali, une personnalité reconnue et respectée à la fois dans le milieu sportif, politique et au sein de la famille révolutionnaire, a pris dans ce matin, samedi 26 août, la décision de jeter l’éponge. Il a annoncé qu’il retirait sa candidature pour la présidence du club. Cette résolution découle, a-t-il exprimé, d’un contexte humain « hautement pollué » qui semble avoir pris le contrôle des destinées du club. Interrogé à ce sujet, Benali, tout en évitant de nommer les « pollueurs », responsables de cette situation, a pointé du doigt les vieux démons qui hantent le football annabi depuis plusieurs années. Ces éléments n’ont jamais cessé de chercher, par tous les moyens dignes de la pègre, à regagner leur position dominante. Je suis le premier à reconnaître cette réalité. «Des amis d’autrefois, ayant largement profité des générosités du club, sont à présent devenus mes ennemis jurés. Ils complotent depuis que j’ai présenté ma candidature à la présidence du club, qui a grandement besoin d’un renouveau. Une véritable pollution humaine ternit l’environnement du club. Pour ma part, j’en ai fini. Je ne peux pas avancer dans des eaux troubles. Je vais tout simplement retirer ma candidature.», a-t-il déclaré à l’Est Républicain.
B. Salah-Eddine
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