Après avoir sillonné de nombreuses wilayas du pays, le Cirque Amar, ou II Florilegio, a posé ses valises dans la ville des jujubes le mardi 15 août. Le vaste parking du stade du 19 mai 56 accueille le grand chapiteau où deux spectacles ont lieu chaque jour, à 19h et 21h, jusqu’au samedi 2 septembre. Cependant, depuis le 15 août, le cirque Amar a connu une fréquentation relativement faible. Renseignements pris, certains attribuent cette situation à la chaleur estivale et au coût élevé des billets, tandis que d’autres estiment que le cirque ne suscite plus autant d’enthousiasme au sein des familles et des enfants, car la plupart des numéros sont considérés comme ordinaires, voire fades. Certains internautes pointent du doigt un déséquilibre entre les prix affichés et la qualité des spectacles proposés. « Le divertissement est bien, mais les prix ne sont pas abordables pour le citoyen ordinaire. Cela va coûter une fortune pour une famille de cinq personnes. Puisse Allah nous donner la force de survivre dans ce pays avant de penser aux divertissements », a ironiquement commenté un internaute. Lors de notre visite, nous avons rencontré Ali, accompagné de ses trois enfants, dont deux garçons, à la sortie du chapiteau. Lorsqu’on lui a demandé si les numéros présentés par la troupe d’II Florilegio avaient suscité l’enthousiasme des spectateurs, il a répondu que ce type de cirque n’était pas adapté à une grande ville comme la Coquette. « Cela conviendrait plutôt à une petite ville en manque de divertissements et d’animations », a-t-il précisé. « C’est déjà la énième fois que ce cirque et ses troupes visitent Annaba, où ils présentent leurs spectacles qui ne sont plus étrangers aux habitants », a conclu un journaliste. En ce qui concerne les tarifs des billets, ils varient entre 2.000 et 1.000 dinars. Pour rappel, le Cirque Amar a été fondé en 1924 par un Algérien nommé Ahmed Ben Amar El Gaïd, né en 1860 à Medjana, à Bordj Bou Arreridj.
Nejmedine Zéroug
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