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La rentrée scolaire :  Belabed annonce la réforme du BEM

En visite hier dans a wilaya de Tiaret, à l’occasion de la rentrée des personnels administratifs, le ministre de l’Education s’en fendu de quelques annonces relatives à des changements qui seront la marque de la « levée » 2023/2024. L’annonce phare concerne l’examen final du cycle moyen, c’est à dire le BEM qui fera l’objet d’une réforme, selon Abdelkrim Belabed qui parle de mise en œuvre d’une « nouvelle approche » .Mais sans plus de détails ni sur le contenu ni sur le calendrier de cette réforme sur laquelle on semble encore phosphorer. A titre de rappel, le BEM compte pour 50% dans le passage des élèves de 4éme année moyenne en première année de (lycée) selon la moyenne obtenue en additionnant la moyenne annuelle de l’élève à la note obtenue au BEM, le tout divisé par deux. Avec cette précision qu’un élève qui a obtenu une moyenne aux épreuves du BEM est automatiquement admis au lycée, indépendamment de ses notes du contrôle continu, tout au long de l’année scolaire. Et à propos de réforme, quid de celle du BAC ? Belabed n’en a pas pipé mot hier. Pourtant, des membres de son cabinet, des syndicats et experts en pédagogie et didactique ont planché sur le dossier en y consacrant des heures et des heures. Faut-il comprendre qu’elle est remise dans les tiroirs ? Quant à l’enseignement de l’anglais, qui continue de partager les algériens entre partisans et adversaires, chacun ayant ses arguments, le ministre affirme qu’il « n’est pas question de revenir en arrière » et que cette année 2023/2024 la langue de Shakespeare sera enseignée en quatrième année primaire, à raison de deux séances de 45 minutes en cours de semaine. Les enseignants (en cycle de formation actuellement) ainsi que les manuels scolaires seront au rendez-vous de la reprise assure le ministre qui a exprimé le vœu de voir cette rentrée que ses services « ont préparé depuis des semaines puisse se dérouler dans le calme et la sérénité » S’agissant de la date du retour des élèves dans les classes, visiblement rien n’est encore décidé, le ministre, qui n’a visiblement pas encore la réponse, s’est limité à dire que « ce sera dans les prochains jours et ce sera annoncé en temps opportun » Une réponse ou plutôt une non –réponse qui survient sur fond d’une nouvelle polémique qui monte sur les réseaux sociaux, dans les milieux de l’éducation qui trouvent que « les vacances en Algérie sont trop longues » Plus de  quatre longs mois, du 15 mai au 20 septembre, « c’est beaucoup », arguent –on en citant le cas des pays où les écoles ferment du 1er juillet au 1er septembre, soit deux mois. Dans un pays comme la France, le président Emmanuel Macron vient même de lancer un plaidoyer pour une réduction des vacances d’été à un mois tout pile. Si le ministre de l’Education souhaite une rentrée apaisée, les syndicats ne l’entendent pas tellement de cette oreille et rappellent aux bons souvenirs du ministre l’urgence de la mise en œuvre du statut particulier « Nous souhaitons que cette année soit celle de l’entrée en application du nouveau statut particulier pour mettre fin aux injustices et aux incohérences du statut actuel, c’est un engagement du président de la République », insiste Sadek Dziri, président du syndicat UNPEF.

H.Khellifi. 

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