Parmi les projets stratégiques, lancés par les pouvoirs publics pour développer les réseaux routiers, la nouvelle pénétrante autoroutière traversant les wilayas de Batna, Oum El Bouaghi et Mila et donnant sur l’autoroute Est-ouest est prévue d’être totalement prise en charge, à court terme, selon les paramètres en place.
Prenant comme point de départ l’intersection des routes nationales 3 et 75, dans la wilaya de Batna, cette infrastructure autoroutière, longue de 62 kilomètres, avec six voies (trois voies à l’aller, trois autres au retour), traverse le nord-ouest de la wilaya d’Oum El Bouaghi, à Bir Chouhada, pour se prolonger jusqu’à Chelghoum Laïd, relevant de la wilaya de Mila, où elle se connectera à l’autoroute Est-ouest. Doté d’une enveloppe financière initiale de 1.250 milliards de centimes, prévoyant des stations-services et des aires de repos, le projet en lui-même a été officiellement lancé fin 2014. Les gros travaux ont été entamés par une réalisation satisfaisante, avec une première tranche de vingt kilomètres dans la wilaya de Batna. Des contraintes sont cependant apparues et ont ralenti la concrétisation du projet, à cause du manque de coordination entre les divers intervenants et des effets de la conjoncture économique, qui a causé le report des grands projets programmés. S’exprimant à ce sujet en fin de semaine passée, jeudi 24 août, des officiels ont apporté des précisions et ont annoncé la relance des travaux, avec la réduction du tracé de quelques kilomètres et la centralisation du projet, afin d’ouvrir le champ d’action aux wilayas d’Oum El Bouaghi et Mila, pour qu’elles soient impliquées et procèdent à la réalisation sur le terrain du reste de la pénétrante, soit 37 kilomètres au total. Aujourd’hui et avec l’amélioration de la situation économique, débouchant sur la relance progressive des grands projets structuraux, les conditions semblent réunies pour relever les défis et achever l’ouvrage autoroutier en question, qui stimulera sans doute l’émergence d’une dynamique économique plus forte ainsi qu’une meilleure fluidité de la circulation routière, tout en facilitant les échanges commerciaux entre le nord, les hauts plateaux et le sud-est du pays.
Nasreddine Bakha
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