Les ventes réalisées par l’unité de la Société Nationale de Réalisation des Industries Connexes (SONARIC) de la ville de Ferdjioua connaissent une certaine récession, en raison notamment de la concurrence et des contraintes liées à l’instabilité du portefeuille des partenaires. Jusqu’au mois d’août, l’unité n’a pu commercialiser que 31.723 radiateurs à gaz et 4.105 chaudières murales, pour un montant d’environ 992 millions de dinars, contre 50.000 radiateurs et 4.500 chaudières en 2022. Cette décrue est induite par un ensemble de facteurs, selon Abdelouaheb Boutaghane, directeur de l’unité. Ce responsable a précisé, jeudi 24 août passé, lors de la visite d’Ali Aoun à Mila, que l’activité d’importation des articles électroménagers, l’apparition sur le marché national de nouvelles unités de production de même vocation que la SONARIC, les difficultés liées à l’importation de certains composants et l’instabilité du réseau de distribution et du portefeuille des partenaires sont en train de jouer en défaveur de l’entreprise. Signalons au passage que les deux principaux produits de l’usine, les radiateurs à gaz et les chauffe-bains, dépendent en partie des composants importés de l’étranger. A titre d’illustration, on utilise près de 55% de composants de l’importation dans la fabrication des chauffe-bains. Mais malgré ces contraintes, la direction de l’unité prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dinars, d’ici à la fin de l’année. Un chiffre qui resterait, s’il venait à se réaliser, très en deçà de ceux des deux années précédentes, qui étaient de 2.13 et 2.30 milliards de dinars. Notons que la suppression, en 2022, des poêles à mazout des schémas de production de l’usine est également pour quelque chose, dans cette baisse drastique des recettes. Aussi, pour réduire sa facture des dépenses et remédier à cette situation, l’unité a lancé des recherches pour trouver des fournisseurs nationaux de pièces de rechange et de composants pour ses produits, a-t-on fait savoir.
Kamel B.
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