Après plus de deux semaines de travail intense, la formation sétifienne peaufinant sa préparation au camp tunisien d’Ain Draham, rentre de plain-pied dans la phase technique. Ainsi, les gars de la capitale des hauts plateaux, revenus hier à une séance jour, ont disputé dimanche leur premier match amical. Le premier test qui a opposé l’Entente au RC Kouba, drivé par le Sétifien Redha Bendris, l’autre artisan de l’accession historique d’Oued Souf en ligue 1, est revenu au Koubéens sur un score de 2 à 0. Au-delà des buts inscrits par Yahia Cherif (11′) et Belkheira (54′), Abdelkader Amrani, l’entraineur en chef des noir et blanc, a sans nul doute noté toutes les carences et insuffisances d’un groupe en reconstruction. Intervenant après un cycle infernal marqué par un entrainement biquotidien intense, le premier test est une première et simple revue d’effectif. Sachant qu’il est impossible de monter un groupe compétitif en deux petites semaines de boulot. Étant donné qu’il n’a pu voir à l’œuvre l’ensemble de ses éléments, dont certains ont désormais 90 minutes de jeu dans les jambes, le patron de la barre technique des ententistes, a programmé trois autres joutes amicales. La première mettra aux prises, mercredi 30 août, l’aigle noir Sétifien et la formation Tunisienne de Jendouba. Le Samedi 2 septembre, les partenaires de Yettou croiseront le fer avec le Stade Tunisien. Le dernier round des matchs tests, opposera mardi 5 septembre l’ESS au CSC. Après cette ultime répétition générale, l’entraineur en chef de l’ESS version Sonelgaz aura une idée, plus ou moins précise, du onze de départ, celui qui ira donner le 15 septembre prochain, la réplique à l’USM Khenchela, pour le compte de la première journée de la ligue 1. Concernant le dossier des anciens joueurs, certains éléments tels que Chawti, Benamrane, Wassini, Sraoui, Belhouchet et Akziz vont emboiter le pas à Dali et N’kombi, lesquels ont résilié leurs contrats à l’amiable, avec en sus, l’encaissement des salaires impayés de la saison dernière. Cependant Ferahi, Ziti, Chabour et Ghenem exigent, quant à eux, le versement des salaires et une indemnisation d’un licenciement ne disant pas son nom. La fin de non-recevoir des éléments précités n’arrange pas les affaires de la nouvelle direction, laquelle n’a toujours pas fermé la parenthèse de Guennaoui, annoncé au CSC. Notons à toutes fins utiles que les représentants de la presse éprouvent toutes les peines du monde à récolter l’information. L’absence d’une véritable cellule de communication acceptant la critique et le silence radio des principaux dirigeants, se trouvant à Ain Draham où ils ont opté pour la formule ”hors champs”, accentuent les difficultés et les désagréments de la presse, ne pouvant faire son travail dans un black-out déguisé ….
A. Bendahmane
Partager :