Les citoyens de la localité de Lacharka, dépendant administrativement de la commune d’El Harrouch, au Sud du chef-lieu de la wilaya de Skikda, demandent aux autorités locales d’intervenir afin de réhabiliter le pont et les faire sortir de l’isolement. En effet, cette zone souffre d’une absence criarde de projets de développement. L’Assemblée Populaire Communale (APC) d’El Harrouch soutient que la situation conflictuelle qu’elle traverse, a rendu impossible la campagne de nettoiement et d’aménagement urbain. Des représentants des habitants ont déclaré aux médias que leur localité souffre de l’isolement, en raison de la détérioration du pont qui les relie à la route principale, menant vers la ville d’El Harrouch, suite aux inondations du mois de juin passé. D’ailleurs, cette situation a empêché les élèves de rejoindre leurs écoles. Malgré les promesses faites par l’APC de réparer la route et le pont, en plus de l’évacuation du reste des eaux provenant des inondations, la situation n’a malheureusement pas changé d’un iota, accentuant l’inquiétude des citoyens avec le changement climatique. Ils suggèrent à cet égard le démarrage des travaux d’aménagement de la route avant l’arrivée des pluies. S’agissant de l’Alimentation en Eau Potable (AEP), les citoyens s’approvisionnent à partir de camions citernes et doivent traverser un kilomètre pour se ravitailler. De son côté, le vice-président de l’APC, Youcef Bouchikh, chargé des travaux, avait déclaré que la commune a promis aux citoyens d’organiser une campagne de nettoiement après les inondations de juin passé, d’évacuer les restes des eaux d’inondation et de réhabiliter la seule route existante, mais le blocage de l’APC a tout faussé. Par contre, en ce qui concerne l’AEP, une étude a été faite pour alimenter la dechra à partir d’un réservoir, situé dans la commune mitoyenne d’Aïn Bouziane, d’une valeur de deux milliards de centimes, en attendant l’inscription du projet pour démarrer les travaux.
Djamel Dib
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