Les éléments de la brigade de la lutte contre le commerce illégal de stupéfiants, de la Sûreté de Biskra, ont mis un terme aux activités illégales d’un réseau national de trafiquants de produits pharmaceutiques psychoactifs, dont le commerce est strictement réglementé, a indiqué avant-hier, lundi 28 août, un communiqué de cette institution de sécurité publique. Deux hommes d’âge moyen, passagers d’une voiture de tourisme, circulant en direction d’Alger, ont été pris en flagrant délit de possession de 1.800 capsules de Prégabaline (Lyrica), sur-dosées à 300 milligrammes, soigneusement dissimulées derrière le tableau de bord du véhicule, est-il précisé. Ayant récolté des informations faisant état de la présence de suspects s’adonnant au commerce illégal de Lyrica, lesquels se prépareraient à convoyer une quantité de cette substance de Biskra vers la capitale. Les enquêteurs ont lancé une opération de filature, d’identification et de recherche, qui a abouti à l’interpellation des deux suspects, dans un point de contrôle routier dressé expressément par les policiers. Cette interpellation a permis la saisie des psychotropes et d’une somme d’argent, est-il souligné. Menées en coordination avec un juge d’instruction du parquet de Biskra, les investigations se poursuivent, afin de déterminer l’origine et la destination de cette marchandise, transportée illégalement. Des dossiers judiciaires ont été constitués à l’encontre des mis en cause, qui sont accusés de contrebande d’un produit pharmaceutique psycho-actif de fabrication étrangère, au moyen d’un véhicule motorisé. A noter que les multiples saisies de ce genre de produits sensibles, réalisées ces derniers mois par les services de sécurité de Biskra, dénotent d’une transformation de la Reine des Ziban en véritable plaque tournante du trafic de psychotropes. Ce nouveau statut, peu valorisant, lui serait conféré par sa situation géographique, faisant d’elle un point névralgique reliant le sud et le nord du pays, explique-t-on.
Hafedh Moussaoui
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