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 Rentrée sociale à Guelma : Jusqu’où ira l’augmentation des prix ?

Les pères et mères de familles appréhendent, à juste titre, la rentrée scolaire, qui nécessite des achats coûtant les yeux de la tête. A cet effet, nous avons visité des commerces versés dans ce créneau, où les clients étaient visiblement assommés par la flambée des prix, car les fournitures scolaires sont franchement hors de portée des bourses modestes. Des enfants, accompagnés de leurs parents, choisissaient les cartables, trousses, cahiers et autres articles. Un père soupirait : « J’ai quatre enfants scolarisés, deux dans le primaire, un dans le moyen et l’aînée dans le secondaire. Au bas mot, je dois débourser plus de trois millions de centimes pour les cartables, tabliers, manuels et les fournitures scolaires, ainsi que les chaussures et tenues de sport ! C’est effarant pour un salarié qui perçoit 45.000 dinars par mois ! Je suis obligé de m’endetter ! ». D’autres clients, gênés, tentaient de raisonner et tempérer leurs enfants, qui voulaient acheter les articles les plus onéreux. En outre, tout le monde reconnaît que les produits alimentaires, indispensables à la maîtresse de maison, flambent. Les viandes ovines sont à 2.400 dinars le kilo, celles bovines à 1.900 dinars le kilo, la volaille oscille entre 510 et 540 dinars le kilo et le plateau de 30 œufs entre 620 et 660 dinars. Du jamais vu ! Les légumes n’ont pas échappé à cette flambée. Les tomates sont à 160 dinars, les poivrons à 200 dinars, les haricots verts à 300 dinars, les courgettes et aubergines à 120 dinars, la pomme de terre, de qualité moyenne, est à 70 dinars, et les carottes, navets, salade verte, et autres concombres s’achètent entre 100 et 140 dinars le kilo. En dépit des déclarations du ministère du Commerce, les légumes secs, privilégiés par les bourses modestes, sont proposés à plus de 400 da le kilo. A cet effet, certains citoyens ont saisi L’Est Républicain pour dénoncer ces augmentations démesurées, que rien ne semble justifier. Ils avouent leur incapacité à remplir, un tant soit peu, le couffin car leurs ressources financières ne permettent pas de faire face à cette flambée des prix. D’aucuns s’interrogent sur l’efficacité réelle des services chargés du contrôle, relevant du secteur du commerce. La situation est dans le rouge et il est grand temps de mettre de l’ordre dans un secteur qui ne respecte aucunement l’intérêt des consommateurs, désemparés.

Hamid Baali

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