Déférés devant le tribunal de Dréan, mercredi 30 août, en comparution immédiate, la femme charlatane et son complice, ont été condamnés à une peine de cinq ans de prison ferme pour escroquerie, charlatanisme et sorcellerie. Le bijoutier, quant à lui, a été relâché, sauvé par les caméras de sa bijouterie, dont les enregistrements ont été décortiqués par les éléments de la Sûreté. Ces caméras, ont montré que le bijoutier, qui a exigé une pièce d’identité, a été mis en confiance, par les vendeurs des bijoux de la victime, une avocate, à qui il a remis la somme de 62 millions de centimes pour les deux M’Kaiss (bracelets en or, Ndlr). Pour rappel, cette affaire, qui a défrayé la chronique locale, rapportée dans notre édition du jeudi 31 août, concerne une avocate, qui a sollicité les services d’une prétendue guérisseuse, pensant ainsi soigner la maladie psychique d’un proche. Après que cette femme, qui prétend guérir ce que la médecine est dans l’impossibilité de guérir, a soutiré de l’argent à sa victime, elle lui a demandé de lui ramener des bijoux, lui affirmant que le seul moyen de conjurer le mauvais sort et de s’en débarrasser était de jeter les bracelets au fond de la mer.
Iheb
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