Afin de prodiguer aux enseignants titularisés les bases de l’enseignement moderne où l’intérêt de l’élève est pris en considération, selon une méthode qui permet de communiquer l’information de manière fluide, la troisième session de formation des enseignants de lycées titularisés, détenteurs de la licence, a été lancée hier, samedi 3 septembre, à Annaba. Les établissements scolaires concernés ont été le lieu de cette troisième phase de formations menées par des inspecteurs et des cadres formateurs. Ces sessions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie du ministère de tutelle portant encadrement et formation des nouveaux enseignants de différents paliers scolaires. Le processus de formation pédagogique des enseignants intégrés a été lancé en mars passé par décision du président de la République, et concerne des enseignants dans les trois cycles de l’enseignement (primaire, moyen et secondaire). Il faut savoir que pour une meilleure approche, des inspecteurs de l’Éducation nationale et de l’enseignement primaire supervisent le processus de formation qui s’articule également autour de trois grands axes que sont la gestion pédagogique, la gestion administrative et la législation scolaire. Par ailleurs, cette formation intervient dans le but de réglementer les relations de travail au sein des établissements, enseigner aux nouveaux titulaires les bases de l’enseignement moderne où l’intérêt de l’élève est pris en considération, selon une méthode qui permet de communiquer l’information de manière fluide. Ainsi, les professeurs stagiaires subiront un examen final comprenant le total des matières prescrites dans le programme, au cours duquel le stagiaire suivra un stage équivalent à cinquante heures. En plus de la formation, le programme comprend également d’autres matières telles que la législation scolaire et l’information automatisée, ainsi que l’enseignement des matières et les méthodes d’enseignement. A l’issue de la formation, l’évaluation finale se déroulera de manière spécifique, puisqu’elle porte sur le calcul du taux de suivi pédagogique continu de zéro à vingt avec un coefficient de un. Il faut également savoir que la décision présidentielle de titulariser des milliers d’enseignants contractuels a été saluée par les concernés. Ces derniers considèrent que de telles décisions contribueront certainement à « l’amélioration du rang social de l’enseignant et renforceront davantage la stabilité du secteur ». De plus, ils étaient unanimes à souligner que cette démarche est en mesure d’apporter une certaine stabilité au secteur mais aussi à cette catégorie d’enseignants qui, pour certains d’entre eux, ont plus de quatorze années d’ancienneté. À rappeler que la décision de titularisation des enseignants contractuels a été prise le 11 décembre 2022. Cette décision permettra, estiment des observateurs, de garantir « la stabilité du parcours professionnel de l’enseignant et l’amélioration de ses conditions sociales pour pouvoir ainsi accomplir parfaitement ses missions ». Cette décision « mettra fin aux souffrances des enseignants contractuels, notamment dans les régions reculées, non desservies par le transport, et permettra à l’enseignant de jouir d’une stabilité socioprofessionnelle », ajoutent nos interlocuteurs. À relever que le processus de formation est scindé en quatre sessions à partir du 25 mars 2023. La première session a duré de cette date jusqu’au 8 avril. La deuxième session est tenue entre le 1er juillet et aujourd’hui dimanche 3 août. La troisième session est en cours jusqu’au 7 du mois de septembre. La dernière session se déroulera du 9 septembre jusqu’au 21 octobre, uniquement les samedis.
Z. A.
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