Des travaux entrepris par les services de la commune sur la conduite d’eau alimentant la cité Boughaba de Didouche Mourad ont laissé les habitants de ce quartier sans eau potable depuis un mois. Des représentants de la cité ont expliqué que la Société de l’Eau et de l’Assainissement de Constantine (SEACO) leur envoie régulièrement des camions citernes pour pallier en partie leurs problèmes d’approvisionnement. « Face à la pénurie d’eau », ont-ils déclaré à la presse locale, « nous faisons contre mauvaise fortune bon cœur. Cette situation nous oblige à acheter de l’eau à des fournisseurs de citernes tous les deux jours, au coût de 1.500 dinars par citerne ». Le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Didouche Mourad, M. Benhamida, a expliqué que le problème provient de l’obstruction de la conduite principale d’alimentation de cette cité, causée par l’accumulation de calcaire provenant des eaux pompées depuis la station de Hamma Bouziane. Il a ajouté que les services de la mairie s’efforcent actuellement de déboucher cette conduite. Cependant, il estime que la solution définitive à ce problème réside dans un changement de la source d’alimentation, en se tournant vers l’eau du barrage de Béni Haroun. En réponse à une question sur la durée des travaux de débouchage, qui durent depuis près d’un mois, M. Benhamida a répondu que cela s’explique par la longueur de la conduite à déboucher, car ses services n’ont pas pu trouver de canalisation de remplacement de cette taille. Quant à la chargée de communication de la SEACO, elle a indiqué que la société prend en charge l’approvisionnement en eau de la cité Boughaba à l’aide de camions citernes, en fonction de ses moyens actuels. Elle a également mentionné qu’une augmentation de la quantité de citernes pourrait être envisagée si cela devenait nécessaire.
A. M.
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