Lors de la récente session ordinaire de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Constantine, 18 élus de la commune ont annoncé leur démission des structures de la municipalité, en raison d’une « mauvaise gestion et de l’utilitarisme dans la prise de décisions par le président de l’APC et ses partisans ».
Ils ont également affirmé que le taux d’utilisation du budget, alloué à l’équipement, n’a pas dépassé 11 % des 480 milliards de centimes enregistrés comme opérations financières. Malgré ces accusations, le maire a considéré que le bilan du conseil municipal est positif, en affirmant qu’un saut qualitatif a été enregistré dans la consommation des enveloppes financières et la concrétisation des projets, notamment en ce qui concerne le programme de développement local. Le taux de relance des projets a augmenté pour atteindre 70 % parmi ceux enregistrés. Il a appelé les élus opposés à son administration à unifier leurs efforts sur le terrain au lieu d’exprimer leurs critiques via les réseaux sociaux. La session ordinaire de l’APC d’avant-hier, dimanche 3 septembre, a été marquée par un état d’anarchie, dès son début. L’opposition aurait choisi de s’abstenir de voter les délibérations de la direction des Affaires financières, principalement pour ce qui est du projet d’amendement d’une délibération portant sur le budget additionnel. Le président de l’APC, Charaf Bensari, a affirmé dans son intervention que le taux de lancement des projets de développement local est passé de 05 % à 70 % en l’espace de deux mois. Il a critiqué les chiffres qui circulent sur les réseaux sociaux, en soulignant que Constantine est en tête au niveau national en ce qui concerne la modernisation de l’éclairage public, avec une allocation de plus de 35 milliards depuis le début de l’opération. Cette dernière sera généralisée à toutes les cités et groupements d’habitations avant la fin de l’année en cours. L’opposition a rejeté la déclaration du président de l’APC en affirmant que la consommation des enveloppes financières était nulle jusqu’à il y a deux mois. Ils ont également précisé qu’ils avaient approuvé tous les projets de développement, mais que les responsables de l’APC n’avaient pas réussi à les concrétiser sur le terrain, qualifiant cette situation de mauvaise gestion.
M. A.
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