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Salah Goudjil, président du Sénat :  «Renforcer le front intérieur est une initiative du président de la République»

Le président du Conseil de la nation a déclaré que l’initiative, visant à réunifier et à renforcer le front intérieur revient au président de la République et non à qui que ce soit d’autre, et que les partis doivent la soutenir, conformément à la Constitution. Dans son discours d’ouverture de la troisième session parlementaire de la neuvième législature, hier lundi 4 septembre, Salah Goudjil a souligné que la nouvelle année aura une grande importance dans l’histoire de l’Algérie, notant «qu’après trois ans, nous avons donné la vraie conception d’indépendance politique ». Et de rappeler que le Hirak béni, qui a duré plus d’un an, «n’a pas vu couler une seule goutte de sang», expliquant que « nous devons nous rappeler où nous étions et où nous sommes parvenus, après les tentatives de renouvellement du quatrième mandat et le frein donné à l’option du cinquième sur l’ensemble du territoire national». Pour Goudjil, le président Tebboune a «tendu la main à tout le monde pour construire la nouvelle Algérie, et plus de 75% de ses engagements ont été tenus, et quand nous aurons l’indépendance économique, nous pourrons tout affronter». Évoquant la non-adhésion de notre pays aux BRICS, le président de la chambre haute du parlement  a affirmé : «que nous soyons ou non au sein des BRICS, nous devons entretenir des relations fortes et solides avec ces pays. Nous avons environ 150 projets en cours d’achèvement. Ce qui nous amène à soutenir le front intérieur et le concept d’indépendance économique et politique». Par ailleurs, le président du Conseil a souligné l’importance de présenter des initiatives au parlement, afin qu’il y ait une réflexion sur l’activité du gouvernement, à travers des discussions sur diverses questions, avec la définition de priorités. «Nous entretenons des relations avec différents parlements et ils ont besoin d’être examinés, coordonnés et intégrés pour faire progresser la diplomatie parlementaire». Concernant la situation au Niger, l’orateur a déclaré quel’initiative prise par le président, inquiète de nombreuses parties, du fait que «l’Algérie a appelé au respect de la constitution au Niger et est contre l’intervention militaire et étrangère». Et d’ajouter : «Tout comme nous ne voulons pas que quiconque s’immisce dans nos affaires intérieures, nous ne voulons pas que quiconque s’immisce dans les affaires d’un quelconque pays », ajoutant que l’annonce, par le président Tebboune, d’un symposium international sur le développement au Sahel est «d’une grande importance afin de lutter contre le terrorisme dans la région».

A.K.

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