Le wali de Constantine a présidé l’installation des directeurs de plusieurs établissements hospitaliers de la wilaya, à la suite d’un mouvement de mutation partielle dans le secteur de la santé. À cette occasion, il a adressé un message ferme aux responsables concernés, en leur accordant un délai de trois à six mois pour évaluer leur travail.
Il a également souligné la nécessité d’améliorer la situation du secteur, avec le lancement de deux projets majeurs. Le premier concerne la construction d’un hôpital universitaire de 500 lits, tandis que le second porte sur la création d’un service des urgences médicales de 120 lits. Cette mutation partielle vise à résoudre certains problèmes liés à la gestion de la santé du citoyen et a été effectuée en réponse à une demande du ministre de tutelle. Au cours de cette opération, plusieurs mutations de directeurs d’établissements de santé ont été effectuées. Il s’agit notamment de celui de l’Établissement Public hospitalier (EPH) Mohamed Boudiaf à El Khroub, d’Abdessalem Rouabhi de l’EPH spécialisé en cardiologie à la cité Erriadh vers l’EPH Boudjemâa El Bir, ainsi que du directeur de l’EPH Mohamed Boudiaf d’El Khroub vers celui d’Ali Mendjeli. Notons également la désignation d’Omar Bentouati à la tête de l’EPH Zighoud Youcef, en remplacement de Kamel Bourourou, qui a été muté à l’établissement de cardiologie Bentchicou Erriadh, la mutation du directeur de l’EPH de proximité à Hamma Bouziane, Saber Boubakri, à l’établissement Mentouri Bachir, et du directeur de l’hôpital El Bir, Rafik Bendaoud, à l’établissement de proximité de Hamma Bouziane. Ces mutations visent probablement à apporter des changements et des améliorations dans la gestion des établissements de santé de la région. Le chef de l’exécutif a souligné l’importance de l’amélioration de la situation du secteur et a accordé, aux directeurs mutés, un délai de trois à six mois maximum pour apporter des améliorations significatives et évaluer l’état d’avancement de leur travail, notamment en ce qui concerne les conditions de prise en charge et d’hébergement des patients. Il a insisté sur le fait qu’il attend d’eux une réaction positive et qu’il ne sera pas complaisant avec ceux qui tergiversent. Il a également reconnu que les citoyens ont une perception négative des responsables des structures de santé. De plus, il a noté que les établissements hospitaliers de la wilaya subissent une pression importante, avec des statistiques indiquant que 40 % des patients ne résident pas à Constantine.
Rafik S.
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