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Journaliste, docteur universitaire et militant à Biskra : Hommage posthume à l’ex-directeur de la radio locale

À l’occasion du quarantième jour du décès d’Abdelhak Fakroun, la direction de la Radio de Biskra qu’il dirigeait depuis des années a organisé avant-hier, lundi 4 septembre, à la salle des conférences de la maison de la culture, une séance de recueillement. Ses enfants, ses parents, proches et amis, ses collaborateurs et des membres de l’Assemblée Populaire Communale (APC) dont le président y ont été conviés, a-t-on constaté. Tous les intervenants n’ont pas manqué de rappeler les qualités humaines de cet homme connu pour son humilité, son calme et son flegme devenus légendaires et son professionnalisme dans le domaine du journalisme. Abdelhak Fakroun, enlevé subitement aux siens par la volonté d’Allah, était un être doux, sensible et surtout attentif au bien-être de son entourage. Il n’élevait jamais la voix et il savait gérer les crises et les conflits de travail avec sagesse et tact, sans jamais toucher à la dignité et à la sensibilité des femmes et des hommes qui travaillaient sous sa houlette. Il aimait profondément la reine des Ziban, se désolait de la dégradation de sa ville natale et œuvrait sans tambour ni trompette pour soutenir tous les projets d’intérêt public. Il avait su concilier les trois constituants de sa personnalité, à savoir celui de responsable des ondes de Biskra, de militant du Front de Libération Nationale (FLN) et élu à l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) de Biskra et de docteur universitaire en sciences de la communication. Il était un homme proche des gens simples et des catégories sociales les plus défavorisées. Ce ne sont là qu’un petit éventail des éloges que les présents à cette rencontre ont émis à la mémoire d’Abdelhak Fakroun, né en 1962 à Biskra et décédé soudainement d’une crise cardiaque alors qu’il s’apprêtait à profiter d’une retraite bien méritée. Il a été proposé de constituer un recueil de ses écrits journalistiques et ses interviews radiophoniques afin de constituer un corpus de recherche et d’étude pour les jeunes voulant embrasser le métier de communicant ou de journaliste. L’autre suggestion qui a recueilli l’aval de tous est de baptiser un édifice public ou une rue au nom de cet homme qui a laissé un souvenir impérissable et indélébile dans la mémoire de tous ceux qui l’ont côtoyé, a-t-on noté. 

Hafedh Moussaoui

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