En allant se recueillir, vendredi 1er septembre, sur les tombes de leurs proches au cimetière d’El Boukhari de Biskra, des visiteurs dont de nombreuses femmes ont constaté que des pierres tombales en marbre blanc avaient été brisées et plusieurs sépultures saccagées, a-t-on appris. Horripilées par une telle scène, certaines d’entre elles ont publié des photographies sur les réseaux sociaux pour dénoncer cet acte profanatoire « incompréhensible et inacceptable », ont-elles clamé en appelant les autorités locales à agir pour arrêter les auteurs de ce sacrilège et mettre un terme au saccage de ce lieu sacré. Même si on soupçonne des groupes de bambins inconscients et désœuvrés d’avoir vandalisé le cimetière en question par jeu malsain et défiance puéril, des voix s’élèvent pour pointer du doigt un groupe de fondamentalistes religieux qui rejetteraient le fait d’élever des épitaphes en mémoire des morts et d’aménager les tombeaux avec des briques, du ciment, du gravier et des plaques en céramique. Il est vrai que ces personnes estiment que ce sont là des travaux et des agencements illicites promouvant vanité, fatuité et idolâtrie et que les tombes doivent avoir un aspect rustique et rudimentaire, a-t-on relevé.
H. M.
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