À l’université Mohamed Khider (UMK) de Biskra, les préparatifs vont bon train pour offrir aux quelques 30.000 étudiants, à l’encadrement pédagogique et professoral et aux travailleurs tous corps de métiers confondus les meilleures conditions d’exercice possible en cette rentrée 2023-2024. Celle-ci est marquée par l’ouverture de nouvelles spécialités telles que la médecine et la médecine vétérinaire, à la grande satisfaction des habitants de la reine des Ziban qui attendaient cela depuis des lustres.
Pour l’enseignement et la formation de futurs médecins, une annexe rattachée à la faculté de médecine de Constantine sera effectivement fonctionnelle, avec la disponibilité des moyens matériels et pédagogiques requis, tels que les salles de cours, les amphithéâtres, les laboratoires et la bibliothèque dédiée aux sciences médicales. A noter que 310 étudiants sont d’ores et déjà inscrits en première année de médecine, a-t-on appris. En application des directives du président de la République et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, 204 nouveaux enseignants au grade de maitre de conférences B ont été recrutés sur concours pour renforcer l’encadrement pédagogique. Hier, mercredi 6 septembre, Mohmoud Debabeche, le recteur de l’université Mohamed Khider (UMK), a signé les arrêtés de nomination de ces nouvelles recrues au cours d’une cérémonie. « C’est une opération exceptionnelle de recrutement jamais connue auparavant à l’UMK », a-t-il souligné. Il a exhorté les enseignants à adhérer aux règles de fonctionnement de l’université et à prendre connaissance de la charte de l’éthique universitaire, à adopter la langue anglaise pour prodiguer les cours et à acquérir des compétences liées à l’enseignement à distance. A noter que l’UMK de Biskra propose aux étudiants des cursus de formation portant sur 31 spécialités et disciplines dont huit en ingéniorat et 21 en Licence, Master, Doctorat (LMD). Elle s’apprête à accueillir 9.000 nouveaux étudiants pour cette rentrée « placée sous de bons auspices », relèvera-t-on.
Hafedh Moussaoui
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