Des habitants des cités de l’Agence nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL) 2 de la wilaya de Constantine se sont plaints de ses pratiques abusives, en raison des charges de gestion immobilière imposées par sa filiale « Gest Immo ». En réponse à cet appel, un député de la wilaya, Youcef Adjissa, a fait parvenir une lettre datée d’avant-hier, dimanche 10 septembre, au Premier ministre, sollicitant son intervention urgente pour rendre justice à ces citoyens, qu’il considère comme victimes de pratiques illégales. Le député à l’Assemblée Populaire Nationale (APN) et membre de la commission de la Défense nationale, interpelle le Premier ministre au sujet des habitations AADL 2 de Constantine. Il demande l’arrêt des pratiques « illégales, abusives et provocatrices » de cette agence à travers sa filiale « Gest Immo », envers les résidents. Il précise que celle-ci a engagé des poursuites judiciaires, notamment pour rupture de contrat et évacuation des logements, en ciblant particulièrement les présidents et les représentants des associations des cités. Le document du parlementaire affirme que les personnes concernées ne refusent pas de s’acquitter des paiements mensuels de loyer, mais elles s’opposent aux frais supplémentaires qui leur ont été injustement et indéfiniment imposés. Ces frais représentent actuellement 50 % du montant du loyer. Il est précisé que ces coûts sont fixés mensuellement et resteront en vigueur à perpétuité, avec la possibilité pour l’entreprise contractante de réviser et d’augmenter le montant chaque année. Il est souligné que des décisions de justice ont déjà prononcé la nullité et l’annulation de telles dispositions dans d’autres wilayas. Ce qui est particulièrement regrettable dans cette affaire, c’est que la filiale « Gest Immo » ne fournirait aucun service réellement utile aux locataires, comme l’entretien des espaces verts, le nettoyage, ou d’autres services qui justifieraient la création de cette filiale par l’Agence AADL. Le document espère que cet appel sera pris en considération avant que la situation ne s’aggrave, d’autant plus qu’elle concerne actuellement 16.000 citoyens qui sont très mécontents, ce qui menace la stabilité de la région.
Rafik S.
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