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AADL 2 à Constantine : Les habitants montent au créneau

L’association de la wilaya de l’union des habitants de l’Agence nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL) 2 à Constantine, a annoncé dans un communiqué, qu’elle organisera un sit-in de protestation, le samedi 16 septembre. Cette action vise à dénoncer ce qu’elle perçoit comme une indifférence et une marginalisation de la part de l’agence AADL envers les habitants.Le communiqué de l’association souligne que l’AADL a récemment pris des mesures jugées dangereuses et imprudentes à la veille de la rentrée sociale. Elle aurait intenté des actions en justice visant à expulser et évacuer les habitations des présidents des associations et de leurs membres. Cette démarche aurait été entreprise en dépit des dispositions de la Constitution, des lois en vigueur, ainsi que des recommandations du président de la République, qui encouragent l’accompagnement et la participation de la société civile. Ces recommandations prévoient également l’organisation de cette catégorie de la population sous forme d’associations, dans le but de faciliter la communication entre elles et les différentes administrations ainsi que l’appareil exécutif.L’association a précisé dans son communiqué que, suite à la réunion de son bureau exécutif du lundi 4 septembre passé, elle a pris la décision d’organiser un sit-in de protestation le samedi prochain. L’objectif est de faire entendre la voix des habitants de cette formule et d’examiner la situation conformément à la loi.De son côté, le député Youcef Adjissa avait déjà interpellé le premier ministre concernant ce problème, suivi par le député du front « El Moustakbal », MouloudElaib, qui s’est adressé au ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. Il a soulevé les présumées  pratiques illégales, abusives et provocatrices de l’agence AADL, notamment par le biais de sa filiale « Gest-immo », que l’association avait signalées. Il a également noté que les habitants n’ont pas refusé de payer les redevances mensuelles de la location, mais qu’ils contestaient les charges imaginaires, imposées par l’agence sans fournir de services de valeur en retour. Et de souligner que tous les souscripteurs ont un revenu limité, en se questionnant : « comment ces habitants peuvent-ils faire face à ces charges injustes ? ».

Rafik S.

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