Organisée à l’hôtel Park Mall, la première journée de formation médicale continue de la Société Sétifienne d’Ophtalmologie (SSO) s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Le coup d’envoi de cet événement, qui ne sera pas oublié de sitôt par les ophtalmologues venus des quatre coins du pays, a été donné par le doyen de la faculté de médecine de l’université Ferhat Abbas, Slimane Laouamri, et le président de la société algérienne d’ophtalmologie, Mustapha Djabour. Ce dernier a salué l’initiative des Sétifiens, tout en les remerciant pour le choix judicieux des thèmes retenus pour les séances plénières et les ateliers pratiques animés par d’éminents spécialistes. « Notre objectif est d’assurer une continuité dans la formation de nos collègues. Cela nous aidera à nous perfectionner, à échanger nos expériences, à apprendre de nouvelles techniques et à améliorer ainsi la prise en charge de nos patients », nous a déclaré le président de la SSO, Amine Keffi. De son côté, le président de la société algérienne d’ophtalmologie a mis en avant les bonnes performances des ophtalmologistes algériens, tout en saluant la disponibilité des moyens modernes de diagnostic. Par ailleurs, il a plaidé en faveur d’une prise en charge des pathologies rétiniennes diabétiques qui devrait se faire en étroite collaboration entre les ophtalmologistes et les spécialistes en médecine interne. Pour leur part, les participants rencontrés en marge de la journée médicale ont tiré la sonnette d’alarme concernant la nécessité de prendre en charge et de rembourser les interventions pour le décollement de la rétine et certaines pathologies étroitement liées au diabète par la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS). Cela permettrait de développer ce créneau et d’éviter que les patients ne soient orientés vers d’autres pays, entraînant ainsi la perte de grandes sommes d’argent en devises. Pis encore, un médecin libéral a précisé que des patients souffrant de rétinopathie diabétique sont laissés sans solution car ils ne trouvent pas de quoi payer les séances de laser. Il est à noter que plusieurs laboratoires ont mis la main à la pâte pour assurer le succès de cet événement qui marque le début de la formation médicale continue pour l’année universitaire 2023-2024.
Faouzi Senoussaoui
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