La cité Harrat Messaoud, où se trouve précisément le bâtiment de la mairie de la commune de Sidi Merouane, est enlaidie par une décharge sauvage créée par les riverains. Des tas d’ordures jonchent la proximité immédiate de l’arrêt de bus desservant la localité de Ferdoua, qui se trouve à moins de cinquante mètres du bâtiment de l’hôtel de ville. En effet, cette cité commerçante, où élisent domicile de nombreux commerçants et des fonctionnaires libéraux, est dans un état pour le moins déplorable à cause de cette décharge sauvage et des odeurs nauséabondes qui s’en dégagent. Les usagers de l’arrêt de bus en question, mais également les passants, sont mis à rude épreuve à longueur de journée. Et la question qui se pose est : où sont passés les bacs à ordures mis à la disposition des habitants ? Ces derniers nous ont affirmé que l’Assemblée Populaire Communale (APC) avait placé, il y a quelque temps, deux bennes dans ce quartier, mais qu’elles avaient disparu on ne sait trop comment. Aussi en revendiquent-ils d’autres. « Sincèrement, nous ne savons pas qui les a prises (les bennes, ndlr). Nous demandons à l’APC de nous en donner deux autres ; nous sommes, nous-mêmes, importunés par les odeurs et les moustiques », nous dira l’un d’eux. Or, la commune ne l’entend pas de cette oreille. « Ou bien les habitants de la cité ne font pas suffisamment pour préserver les bacs à ordures mis à leur disposition, ou bien ce sont eux qui avaient fait disparaitre les deux unités qui étaient là », nous dira un employé de la commune. Et d’ajouter sur un ton dubitatif : « Et je crois que c’est cette deuxième supposition qui est plausible ; car certains habitants n’ont pas toléré qu’on crée un arrêt de bus dans cette rue et ils seraient en train d’utiliser ce stratagème pour pousser les transporteurs à demander la délocalisation. D’ailleurs, l’un d’eux s’en est plaint ouvertement à la cheffe de daïra ». Bref, quoi qu’il en soit, une si hideuse décharge à cet endroit de la ville constitue une grave atteinte à la santé publique et une entorse à l’esthétique urbaine et mérite, par conséquent, d’être traitée dans les meilleurs délais.
Kamel B.
Partager :