L’ingénieure en informatique spécialisée en réseau industriel Fatima Zohra M., ayant réussi à obtenir le poste de professeure contractuelle d’informatique au lycée Bir Farina d’Azzaba, est tombée des nues avant-hier, lundi 18 septembre, quand elle s’est rendue sur son « lieu de travail ». Ayant pourtant reçu le procès-verbal d’installation dans son poste, ont lui a indiqué que ce dernier n’existait pas. Lorsqu’elle est allée se renseigner auprès des responsables de la direction de l’Éducation de la wilaya de Skikda, on lui a confirmé qu’il n’y avait pas un tel poste dans cette école. On lui a expliqué que cet emploi avait été initialement créé en raison du nombre important d’élèves issus du village de Guerbès et de la commune de DjendelSaâdi Mohamed qui devaient poursuivre leur scolarisation dans cet établissement du cycle secondaire. Cependant, suite au refus des potaches de s’y inscrire, préférant le lycée Gassis Abderrahmane, ce poste a été annulé. La direction de l’Education a lui exprimé ses vœux de réussite dans d’autres opportunités, bien que cela n’a pas pleinement satisfait cette ingénieure recalée. Il va sans dire que Fatima Zohra est très déçue, surtout après avoir été si heureuse de décrocher cet emploi tant attendu après de longues années de chômage. Dans ce contexte, il est tout à fait légitime de se demander quel est le rôle de la numérisation si cela conduit à de telles situations.
Imed Moues
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