Le secrétaire de la chambre d’agriculture de la wilaya de Souk-Ahras a affirmé avant-hier, vendredi 22 septembre, que le périmètre irrigable de cette région a été augmenté de plus de 20 % durant les deux dernières années, grâce aux opérations de fonçage et au recours aux géomembranes, des équipements très coûteux. « Grâce aux efforts soutenus de nos services, la surface agricole irriguée de notre wilaya est passée de 7.347 à 8.220 hectares, ce qui nous ouvre de réelles et belles perspectives dans le domaine », se réjouit Hamza Bechichi. Ce responsable explique que cette hausse importante est due à l’extension du périmètre agricole irrigué de Sedrata, BirBouhouche et Zouabi mais aussi par le renforcement du secteur par des équipements d’irrigation de type goutte à goutte et par aspersion. « Nous avons de plus réalisé, depuis 2018, un grand nombre de projets relevant du domaine de l’hydraulique agricole, tels que des puits d’irrigation, des mini barrages et des retenues collinaires », devait-il ajouter, en regrettant que plusieurs périmètres d’irrigation agricole, à l’instar du périmètre de Tiffech, Taoura et Sidi Fredj, en plus de quinze retenues, ne soient toujours pas opérationnels. Un cadre du service de l’hydraulique agricole et des équipements ruraux de la wilaya de Souk-Ahras a, de son côté, révélé qu’un soin particulier a été porté, durant ces trois dernières années, au développement de la culture des légumes en recourant à l’irrigation d’appoint. Ceci en soulignant au passage que pas moins de 96 investisseurs des secteurs privé et public se sont spécialisés dans la culture de la pomme de terre saisonnière et non saisonnière, de la tomate, de l’ail et de l’oignon. Il a révélé, en substance, que 4.620 hectares des surfaces irriguées de la région sont consacrés à la culture des légumes, alors que 2.115 hectares ont été dédiés à l’arboriculture, 390 hectares à la culture fourragère et enfin 155 hectares à la filière tomate industrielle. Cela en considérant, toutefois, que la superficie des terres irriguées dans la wilaya reste en deçà des attentes des responsables du secteur, au vu de la superficie agricole utile qui dépasse les 158.000 hectares. Au volet des potentialités, notre interlocuteur informe qu’il a été procédé, jusqu’alors, au recensement de quatorze puits d’irrigation et onze petits puits approvisionnant en eau un total de 712 hectares répartis sur plusieurs communes. Un programme qui nécessite l’installation de 19 kilomètres de lignes pour le raccordement au réseau électrique, y compris par l’exploitation de l’énergie solaire, de huit fermes d’élevage qui en sont dépourvues. « Ce programme, une fois réalisé, permettra de porter les superficies irriguées à près de 10.000 hectares très bientôt », devait-il affirmer, en annonçant l’utilisation prochaine de l’énergie solaire pour l’exploitation des puits situés loin du réseau électrique.
- Allia
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