550 views 2 mins 0 Comment

Commerce informel à Berrahal (Annaba) : Qui se soucie de la cité des 400 logements ?

Le calvaire quotidien de la population de Berrahal en général, et celle du centre-ville en particulier, face aux commerces illicites, est devenu, pour le moins que l’on puisse dire, une obsession pour la communauté. Les habitant des 400 logements, principalement, ne savent plus à quel saint se vouer ni à quelle porte frapper, devant le « diktat » des vendeurs illicites de fruits et légumes ainsi que des vendeurs de poulet. Face à la fuite en avant des autorités locales, ils ont squatté les trottoirs en installant des étalages de fortune et imposent la loi du plus fort. Ainsi, révèle-t-on, chaque jour et depuis un certain temps, la santé des habitants de cette cité, et surtout celle de leurs enfants, est quotidiennement menacée par le comportement négatif de ces commerçants occasionnels. En effet, devant un laisser-aller et un laisser-faire, la situation s’aggrave de jour en jour et perdure, en l’absence de réaction des pouvoirs publics. Mieux encore, aujourd’hui, cette cité offre des scènes d’un autre âge. Des poulets égorgés et dépouillés de leurs plumes gisent à même le sol sous les balcons des immeubles. Le soir venu, et après le départ des pseudo-commerçants laissant des tas de déchets de fruits et légumes, c’est au tour des bovins et ovins d’occuper les lieux. Dans ces conditions, les mouches et les moustiques font forcément partie intégrante du décor malsain et de l’environnement pollué et déséquilibré dont souffre l’antique Aïn Mokra. Pour prendre la mesure de la gravité de la situation, il suffit de faire une balade sur les lieux pour constater de visu cet état de fait. Insalubrité extrême, propos malveillants, grossièreté et autres comportements rabaissant et vils sont désormais le lot quotidien de ces pauvres locataires. Encouragés par une attitude de Ponce Pilate adoptée par des responsables locaux, les vendeurs illicites s’installent au grand jour aux portes du siège de l’Assemblée Populaire Communale (APC), du siège du commissariat de daïra, et pratiquement tout au long du boulevard principal.

  1. Salah-Eddine
Comments are closed.